Pommes de terre Bérubé : des patates pas comme les autres
Au gout de beurre, de noisette ou parfumée, la Mamzells sait se décliner dans d'infinies saveurs. «C’est une nouvelle façon de mettre en marché la pomme de terre», a résumé Luc Bérubé de Pommes de terre Bérubé de Notre-Dame-des-Neiges.
En fait M. Bérubé fait partie de la société comprenant 25 entreprises partenaires commercialisant la marque Mamzells. Du laboratoire de recherche jusqu’au réseau de distribution, voilà l’idée maitresse à l’origine de la fondation de Québec Parmentier en décembre 2012. Près de neuf ans ont permis de créer une pomme de terre qui correspond aux besoins anticipés des consommateurs.
L’équipe des pommes de terre Mamzells, dont font partie Luc Bérubé de Trois-Pistoles et Luc Garon de Rimouski, a voulu innover et redonner le gout aux Québécois de consommer la patate dont la consommation a diminué de 22 % au cours de la dernière décennie. En effet, les deux producteurs bas-laurentiens, agronomes de formation, contribuent pour cultiver la patate différemment.
Parmi les procédés d’innovation implantés par Mamzells, on dénote un protocole de recherche unique en Amérique du Nord pour catégoriser les saveurs, un centre de production de haute génération à Baie-Comeau, des analyses des composés physicochimiques de 200 variétés de patates et des gammes de produits pour tous les gouts (utilisations, spécialités et saveurs).
«Nous mettons sur le marché des variétés prisées et pas produites par n’importe qui. Nos pommes de terre ont une valeur ajoutée, nous développons nos propres variétés. De plus il n’y a pas de surproduction, le prix au bout est intéressant pour le producteur», a mentionné Luc Bélanger. L’actionnaire de Québec Parmentier estime que la pomme de terre Mamzells est un bel exemple de réussite. On note une forte augmentation de ses ventes à la hauteur de 25 % par année depuis sa création.
À ceux qui voudraient gouter les saveurs des pommes de terre Mamzells, Luc Bérubé a indiqué que toute la gamme est disponible dans les marchés d’alimentation IGA et certains produits chez la chaine Metro.
POMMES DE TERRE BÉRUBÉ
Le marché québécois représente 600 000 tonnes de pommes de terre produites chaque année, 199 producteurs et 8 500 hectares cultivés. Pommes de terre Bérubé fait sa part dans cette grande culture, l’entreprise située dans la MRC des Basques produit dans la moyenne québécoise avec ses 41 hectares en culture et deux millions de livres de pommes de terre vendues.
Luc Bérubé est passionné par l’agriculture, ça se reflète dans son travail quotidien. C’est au début des années 1950 que l’entreprise Pommes de terre Bérubé de Notre-Dame-des-Neiges a pris son envol. De quatrième génération au sein de la famille, Luc en est aujourd’hui le principal gestionnaire.
On cultive sur la ferme 16 variétés de pommes de terre, la majorité des semences produites étant des classes Élite 1, 2, 3 et 4. Les pommes de terre sont certifiées par l’Association canadienne d’inspection des aliments (ACIA). De plus l’entreprise est membre du programme de certification Semences Québec.
La production de pommes de terre de semences de l’entreprise est destinée au Québec dans une proportion de 66 %, la balance étant écoulée en Ontario, aux États-Unis et dans les provinces maritimes. Pour ce qui est de la pomme de terre de consommation, elle est notamment écoulée dans la région soit dans les supermarchés, dans des cantines et autres marchés alimentaires locaux. La marque Mamzells en fait bien entendu partie. L’entreprise fait également la production de la fraise. Elle est destinée à l’auto-cueillette et à la vente à la ferme de même que dans les marchés publics des Basques et de Rimouski. Elle récolte aussi du maïs et produit de l’avoine à gruau.
En saison, quatre employés travaillent aux côtés de M. Bérubé au sein de l’entreprise plus une quinzaine de personnes pour la cueillette de fraises et la gestion des kiosques de vente.
Luc Bérubé estime que les nuits fraiches dans la région, en raison de la proximité du fleuve, favorisent la production des pommes de terre, des fraises et du maïs, leur donnant une saveur améliorée en raison de l’accumulation de sucres dans les plantes.
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