Plus de 85 % des travailleurs québécois préoccupés par la situation économique
Selon un sondage mené en aout 2022 par la firme Léger pour ÉducÉpargne, 85% des répondants affirment être assez ou très préoccupés par la situation économique actuelle. La présidente et chef de la direction de la Chambre de la sécurité financière, Me Marie Elaine Farley, rappelle l’importance de recourir à un conseiller financier et d’éviter de se laisser guider par la panique.
«Pendant la pandémie, on a vécu une situation tragique qui a créé de l’insécurité, de l’incertitude et qui a rendu des risques réels. Les gens se sont posés beaucoup de questions sur leurs priorités, sur ce qui arrive en cas de décès, sur leur assurance-vie et sur leur planification financière. Certains objectifs de vie ont été redéfinis», explique Me Farley. Plusieurs personnes ont amorcé un changement de rythme de vie ou ont anticipé le moment de leur retraite.
Elle rappelle l’importance de poser autant de questions que nécessaire à son conseiller financier. «La confiance est à la base de tout. Ça prend un cadre et c’est le rôle de la Chambre de sécurité financière. On veille à la protection du public par la formation continue et l’encadrement déontologique des conseillers financiers», ajoute Me Marie Elaine Farley. Elle ajoute que ceux-ci doivent mettre l’intérêt du client au centre de leurs préoccupations.
«Les conseillers sont là pour expliquer ce qui passe quand on a un mouvement inflationniste. Les intérêts montent, mais les placements peuvent descendre. Pour s’assurer d’avoir la bonne stratégie ou pour se faire rassurer, les conseillers sont là pour ça. Pourquoi s’en priver?», précise Me Farley.
CHANGEMENTS DE COMPORTEMENTS
La situation économique actuelle a poussé les consommateurs à réduire leurs dépenses. Selon le sondage Léger cité plus haut, plus de la moitié des répondants ont changé leurs comportements en lien avec leurs finances personnelles. Parmi ceux-ci, 64 % ont réduit leurs sorties au restaurant, 62 % ont réduit leurs dépenses en loisirs (sorties, spectacles, bar, etc.) et plus de la moitié ont limité leurs déplacements et leur consommation d’essence. Environ 46 % des gens ayant modifié leurs comportements ont réduit leurs dépenses à l’épicerie. Une personne sur cinq a réussi à augmenter son niveau d’épargne et au contraire, le quart des personne ont cessé d’épargner ou retiré leurs placements.
«Le niveau d’épargne n’a pas nécessairement baissé pour certains. Ce qu’on observe, c’est que les gens ont plutôt coupé dans leurs dépenses […] Ce n’est pas tout le temps un sujet facile. Les gens peuvent être hésitants à poser des questions parce qu’ils sont gênés de ne pas le connaître. C’est normal parce que c’est complexe. Il n’est jamais trop tard pour faire la démarche de contacter un conseiller financier», conclut Me Farley.
La présidente et chef de la direction de la Chambre de sécurité financière, Me Marie Elaine Farley, explique que le Bas-Saint-Laurent était le premier arrêt de la tournée régionale de son organisation.
La CSF assure l’encadrement de plus de 30 000 conseillers financiers au Québec. À Rivière-du-Loup, elle compte 226 professionnels formés, certifiés et encadrés.
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