Le Groupe Lebel en attente dans deux projets majeurs
Le Groupe Lebel attend toujours des nouvelles à la suite de sa demande faite il y a un an au bureau régional du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques à Rimouski pour son projet de 40 M $ à l’usine de Saint-Michel-du-Squatec.
«Quand j’ai rencontré Amélie Dionne, elle m’a fait part de l’existence d’un palmarès sur les performances des bureaux régionaux au niveau de l’environnement et Rimouski est bon dernier», soulève Louis-Frédérick Lebel, président-directeur général du Groupe Lebel. Les délais de traitement des demandes sont excessivement longs, soutient M. Lebel. Le dossier du groupe vient tout juste d’être ouvert, mais la réponse finale pour le projet va tarder.
Le président-directeur général se désole de la situation puisque cette situation perdure depuis des années et qu’aucune action n’est effectuée pour la corriger. «On est un peu pris en otage», confie-t-il, parce qu’en attente d’une confirmation, le projet ne peut avancer. Il mentionne que les équipements pour la phase un sont déjà arrivés et qu’au départ, le Groupe Lebel s’attendait à les installer cet automne. Son échéancier pour son projet de construction d’une nouvelle usine à l’extérieur du village, en bordure de la route 295, est donc retardé.
En ce moment, à Saint-Michel-du-Squatec, le Groupe Lebel compte deux scieries de chaque côté de la rivière, qui sont désuètes. M. Lebel explique qu’une de celles-ci sera détruite et que l’autre servira au séchage et au rabotage du bois. Les autres bâtiments seront utilisés à un autre escient. Il indique qu’aucun employé ne perdra son emploi. Près de cent travailleurs œuvrent à cette usine.
CACOUNA
Concernant l’usine de fabrication de granules de bois construite dans le parc industriel de Cacouna, son ouverture a été retardée d’un mois. Selon l’échéancier, elle devait ouvrir en décembre, mais en raison des délais de livraison, Louis-Frédérick Lebel espère un début des opérations à la fin janvier. Il ne reste que le raccordement électrique à réaliser avant que l’usine soit prête.
Rappelons que ce projet se chiffre aussi à
40 M $. Environ 22 travailleurs y œuvreront
quotidiennement.
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