Plus de 1,3 M$ pour l’innovation acéricole au Témiscouata
Le ministère des Affaires municipales et la MRC de Témiscouata investissent un total de 1,3 M$ afin de soutenir les projets novateurs favorisant la transformation à valeur ajoutée, la commercialisation de nouveaux produits à base d’érable et la formation de la main d’œuvre. La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne, souhaite que la région continue d’être un leader du domaine acéricole.
La contribution du ministère des Affaires municipales du Fonds régions et ruralités, dans le volet «Projets signature innovation» s’élève à 1 093 990 $ et la MRC complète le financement avec un montant de 218 798 $.
«L’acériculture au Témiscouata est un moteur de développement économique important et essentiel […] On essaie de stimuler la deuxième et la troisième transformation des produits de l’érable», explique la députée Amélie Dionne. Elle indique que l’acériculture est un attrait touristique populaire à l’international.
Les projets déposés à la MRC de Témiscouata afin de bénéficier de ce financement s’inscriront en complémentarité avec le Créneau d’excellence en acériculture dans le Bas-Saint-Laurent, créé en 2020. Il est implanté au Témiscouata et compte 275 entreprise, totalisant plus de 6 millions d’entailles.
«L’acériculture est présente dans l’ensemble des localités du territoire. Elle a un impact important dans le développement de chacune de nos communautés […] C’est une bonne nouvelle pour notre territoire. Ces argents-là vont servir à l’amélioration de notre production acéricole au Témiscouata», indique le préfet de la MRC de Témiscouata, Serge Pelletier.
Le financement en provenance du volet «Projets signature innovation» servira à propulser des initiatives à valeur ajoutée afin de faire une transformation accrue de la ressource acéricole. Un exemple de ces produits à valeur ajoutée sont ceux de la Distillerie Témiscouata, qui fabrique de l’eau-de-vie d’érable du Québec, grâce à la collaboration d’une quarantaine d’entreprises acéricoles du Témiscouata.
M. Pelletier souhaite que le Témiscouata soit reconnu à travers le Québec comme le chef-lieu de l’acériculture et que cette activité économique attire aussi des touristes dans la région. Pour lui, il s’agit d’un «outil de développement incontournable» pour plusieurs municipalités rurales.
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