Une nouvelle entente entérinée chez White Birch F.F. Soucy
Le syndicat Unifor a confirmé avoir conclu une entente de principe avec la papetière White Birch F.F. Soucy de Rivière-du-Loup pour le renouvèlement de la convention collective des sections locales 625 et 905, à la fin du mois dernier. Les travailleurs étaient sans contrat de travail depuis près d’un an.
Les syndiqués de l'usine louperivoise ont entériné à 75 % l’entente négociée lors d'une assemblée générale tenue le 31 mars. Selon Marco Allard, représentant national pour Unifor, il s’agit d’un bon résultat puisque le taux de participation était très élevé.
«C’est positif. Les gens sont en accord. Bien entendu, certains sont insatisfaits, mais à 75 %, on peut penser que l’ensemble des membres sont contents», a-t-il commenté.
La nouvelle convention s’aligne sur le contrat modèle de l’industrie des pâtes et papiers. Des concessions ont été faites de part et d’autre. Le résultat a été recommandé par les conciliatrices qui ont été attitré au dossier par le ministère du Travail.
Dans les dernières semaines, le représentant national avait soutenu que les discussions échoppaient principalement sur les questions salariales et les libérations syndicales. La reconduction du régime de retraite et les horaires de travail ont aussi été négociés.
«Quand on s’est retrouvé, il restait huit points majeurs à discuter. C’est par la suite qu’il y a eu entente de principe qui a été recommandée par les deux comités respectifs», a-t-il raconté.
Le processus a été long. Les négociations ont débuté il y a déjà plusieurs mois, en novembre. Plus récemment, les deux partis semblaient loin d’une entente, alors que les syndiqués avaient rejeté avec une forte majorité de 98 % l'offre globale de l'employeur lors d'une assemblée générale, au début mars. À ce moment, les travailleurs s’étaient aussi dotés d’un mandat de grève illimité à 95 %.
Marco Allard avait alors dit vouloir donner une chance aux négociations de débloquer sur une entente acceptable avant de prendre action. La suite a donné raison aux syndiqués, puisque les discussions ont progressé rapidement.
«La meilleure solution, c’est d’avoir une entente. La grève, ce n’est jamais nécessairement l’idéal. On y va quand il faut, mais c’est certain qu’on a utilisé tous les moyens à notre disposition pour faire avancer le dossier», a-t-il partagé.
La nouvelle entente, qui concerne les mécaniciens, les travailleurs de la maintenance et les papetiers, sera valide jusqu’en 2026. D’autres négociations pourraient être entamés prochainement pour les employés de bureau.
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