Diner-conférence du CDE : à la découverte de Jean Bélanger
Le diner-conférence du Centre des dirigeants d’entreprise (CDE) de Rivière-du-Loup a connu l’une de ses plus grandes foules ce 16 novembre. L’évènement, dont l’invité spécial était Jean Bélanger de Premier Tech, a fait salle comble.
Président et chef de la direction, M. Bélanger, qui a fait ses études en génie industriel, est à la tête d’une entreprise employant plus de 5 200 équipiers dans 28 pays. Le chiffre d’affaires de l’organisation s’élève à 1 milliard de dollars.
Mais au-delà de ça, il souligne que PT c’est un écosystème de plus de 30 entreprises de différentes tailles et de modèles d’affaires. Et pour réussir, Jean Bélanger croit qu’il est impératif de mettre les bonnes personnes aux bons endroits.
Pour élever Premier Tech vers le haut, M. Bélanger s’est entouré de personnes meilleures que lui, de personnes qui bouleverseraient sa perspective des choses. «Il faut avoir juste assez d’atomes crochus pour être forts ensemble, mais [être] assez différents pour avoir une vision 360 autour d’un défi qu’on a, de s’assurer qu’on est très complémentaires», a-t-il expliqué.
De cette manière, l’entreprise est plus efficiente puisqu’au lieu d’avancer avec ses propres idées, M. Bélanger peut se remettre en question lorsque ses collègues ne sont pas d’accord. Puis, collectivement, ils se penchent sur le sujet et arrivent à trouver une meilleure solution pour pousser l’organisation encore plus loin.
«Il ne faut pas avoir peur du talent», a soutenu le président. Avoir les bonnes personnes aux bonnes places, bien s’entourer, permet une efficience dans l’entreprise. Premier Tech se base sur cette pensée lors de son recrutement, pour se promouvoir et pour faire grandir ses employés.
Les gestionnaires regardent toujours qui peut être promu, qui peut avoir davantage de responsabilités et trouvent les meilleures façons pour trouver la bonne personne. Pour leur décision, ils se basent sur le talent, les aptitudes, l’expérience, le vécu et les ambitions.
Avec plus de 5 000 postes partout dans le monde, la méthode n’est pas parfaite, partage M. Bélanger. Il indique que rien ne l’est, mais que c’est la volonté de mettre les gens où ils doivent être qui dirige leurs actions au quotidien.
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