Groupe Lebel : les travaux à l’usine de Saint-Michel-du-Squatec presque terminés
Les travaux permettant l’ajout de diverses technologies à la plus ancienne usine de sciage du Groupe Lebel à Saint-Michel-du-Squatec sont presque terminés. La dernière machine à être installée sera testée dans les prochaines semaines.
«Les gens de la Finlande sont sur le site présentement. Ils sont arrivés dimanche pour la dernière mise en route de cet équipement-là», a partagé Louis-Frédérick Lebel, président-directeur général.
Il croit que le système de triage innovant devrait laisser passer des billes de bois avant Noël. La production officielle est cependant prévue au début 2024, étant donné les deux semaines de vacances des Fêtes chez Groupe Lebel.
«Notre objectif, dans les premiers six mois, c’est vraiment de faire du développement avec le manufacturier. C’est de l’intelligence artificielle, donc il faut apprendre à la machine, lui montrer ce qu’on veut. C’est un processus qui est assez long», explique-t-il. Cette nouvelle technologie alimentera les deux usines de sciage existantes.
Rappelons que l’entreprise avait annoncé des investissements de 8 M$ en septembre dernier après avoir essuyé un refus dans son projet de nouvelle usine à Saint-Michel-du-Squatec.
UN PROJET «MORT ET ENTERRÉ»
«Le projet comme on l’a soumis au ministère sur le nouveau terrain qu’on avait acquis [NDLR à l’extérieur du village], il est mort. Le ministère nous a officiellement déposé une lettre de refus», a confirmé M. Lebel.
C’est ce qui a orienté l’entreprise vers la première phase de travaux sur leurs terrains industriels déjà opérationnels.
Pour une éventuelle phase 2 qui comprend la construction d’une nouvelle usine, le Groupe Lebel se laisse un 12 mois de réflexion et d’analyses. «On va comprendre ce que l’équipement qu’on vient d’installer nous apporte vraiment», souligne le président-directeur général.
Si l’entreprise décide d’aller de l’avant, l’une des deux usines de sciage actuelles serait rénovée et l’entièreté de la production de coupe y serait concentrée. L’autre site existant pourrait donc y accueillir un nouveau bâtiment. «Et comme on est limité au niveau de l’espace, ça va être nécessairement un projet plus petit», a conclu Louis-Frédérick Lebel.
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