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Traverse : des projets de développement en suspens dans la région

durée 18 avril 2024 | 06h59
  • Andréanne Lebel
    Par Andréanne Lebel

    journaliste

    La Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup (CCMRCRDL) accentue la pression dans le dossier de la traverse entre le Bas-Saint-Laurent et Charlevoix. Selon la présidente-directrice générale, Claudette Migneault, plusieurs projets stagnent, en attente de l’annonce d’investissements majeurs à Rivière-du-Loup…ou à Cacouna.

    «Il y a de belles idées qui sont dans des boites présentement, et tout ce qu’on attend, c’est une décision en faveur de Rivière-du-Loup pour le dossier de la traverse. On sent que les gens piétinent sur place. On est en attente de savoir vers où on s’en va. Une fois qu’on aura vraiment l’engagement en faveur de Rivière-du-Loup, je pense qu’on va voir naitre de beaux projets», a-t-elle déclaré en marge de l’annonce des finalistes du Gala des Prestiges, qui avait lieu le 11 avril.

    Alors que de nombreux gens d’affaires s’apprêtent à célébrer leurs réussites entrepreneuriales, la Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup enfonce le clou et presse le gouvernement du Québec d’annoncer sa décision.

    Mme Migneault ne peut toutefois s’avancer sur la teneur des projets qui pourraient voir le jour, puisqu’elle est tenue à un engagement de confidentialité. Elle ne souhaite pas aviver les tensions entre Cacouna et Rivière-du-Loup.

    La présidente-directrice générale rappelle que la CCMRCRDL a pris position dès le début du dossier en faveur du maintien et du développement de la traverse à Rivière-du-Loup, et en faveur du développement du port de Cacouna en parallèle.

    «On sait qu’il y a beaucoup de projets qui vont émerger à Cacouna éventuellement. Il faut juste être patient. Je pense que notre patience est mise à rude épreuve présentement.»

    La Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup avait fait une sortie publique similaire à la fin du mois de décembre 2023, rappelant que les retombées économiques annuelles de la traverse sont de l’ordre de près de 15 M$ pour le secteur touristique.

    En mars, le citoyen Marc Morin a déposé une pétition de plus de 7 900 noms demandant le maintien de la traverse à Rivière-du-Loup. Il était allé la porter en main propre à la députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne, afin qu’elle la remette à la ministre des Transports, Geneviève Guibault.

    Présentement, l’opérateur privé Clarke inc. exploite la traverse Rivière-du-Loup-Saint-Siméon depuis plus de 50 ans, tandis que la Société des traversiers du Québec gère les infrastructures. L’entreprise assurera le service jusqu’à la fin de la saison 2025 au quai de Rivière-du-Loup.

    La date butoir de réception des propositions dans le cadre d’un appel d’intérêt visant à trouver un armateur privé qui pourrait offrir le service de traverse entre Rivière-du-Loup et Saint-Siméon et assurer le dragage était fixée au 8 mars. Les réponses des entreprises intéressées seront analysées par un comité d’experts piloté par le ministère des Transports et de la Mobilité durable.

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