Le marché d'alimentation Axep H&M Bastille, situé au 114 Fraserville et propriété depuis 10 ans de Mario Bastille et Hélène Guy, fermera ses portes le 30 novembre.

Le commerce, ses équipements et la bâtisse qui l'abrite ont été achetés par la famille d'Amours, déjà propriétaire de deux marchés d'alimentation à Rivière-du-Loup, le Marché Richelieu du boulevard de l'Hôtel de Ville et celui de la rue Fraserville, non loin du marché Axep.

« Ça fait 12 ans que je fais ce métier, il était temps que je pense un peu à moi et à ma famille. Opérer un tel commerce, ça demande beaucoup d'heures par semaine, entre 60 et 70. Le marché de l'alimentation est féroce, mes enfants grandissent, ma femme et moi en avons discuté et nous avons décidé de vendre » nous relate Mario Bastille. Il avoue que la décision a été très difficile à prendre. Le couple employait cinq personnes et opérait un marché d'alimentation qui est dans le paysage louperivois depuis belle lurette. « Ça n'a pas été évident d'annoncer cette nouvelle aux employés, mais ils l'ont bien pris. En ce qui concerne les gens du quartier, ils ont toujours l'opportunité d'aller au Marché D'Amours, tout près » ajoute-t-il.

D'Amours

Frédéric D'Amours, nouveau propriétaire, est une figure bien connue du paysage alimentaire louperivois. Il opère le marché Richelieu du centre-ville depuis 1995. « C'est purement une décision d'affaires. L'opportunité était là pour nous de faire une acquisition stratégique, c'est ce que nous avons fait », explique-t-il. « Quant à savoir si les employés du marché Axep viendront travailler pour nous, on verra, ça va dépendre de beaucoup de facteurs », a-t-il tenu à ajouter.

Des vacances pour la famille Bastille

M. Bastille savourera ses premières vacances des Fêtes depuis qu'il est en couple avec sa conjointe. « Ça va vite. Les années passent et tu te rends compte soudainement que la vie est courte. Je veux en profiter avec ma femme et mes enfants. Après de courtes vacances, je vais me mettre à la recherche d'un emploi. Mais comme tout le monde, je travaillerai dorénavant un nombre d'heures plus acceptable » conclut M. Bastille.