Après la fermeture du Groupe Plastic MS, voici que l’entreprise déclare aussi faillite. Le Groupe Plastic MS a donc déposé une cession le jeudi 4 décembre au syndic de faillite Raymond Chabot Inc. de Rimouski.

L’entreprise présente des dettes de l’ordre de 5 329 835 $, soit de 2 820 156 $ à ses créanciers non garantis et de 2 509 679 $ à ses créanciers garantis. Pour ceux qui espéraient une relance de l’entreprise, s’il faut en croire le responsable de l’actif du groupe Plastic MS, Stéphane Gauvin, c’est la liquidation des biens qui est envisagée. Plastic MS, contrairement au phénix, ne renaîtra donc pas de ses cendres.

« L’étape suivante qui sera prise avec les créanciers garantis risque d’être une demande de soumission, par lots ou en bloc », explique M. Gauvin. Il s’agit d’une liquidation dont l’annonce de la soumission sera publiée après la période des Fêtes, soit en janvier 2009.

L’actif de Groupe Plastic MS se porte à 2 636 401 $, ce qui induit un déficit de 2 693 434 qui sera malheureusement absorbé par les créanciers non garantis. De ce nombre, ils sont 48 directement situés sur le territoire du KRTB. Il s’agit de créances pouvant aller jusqu’à 300 000 $.

L’entreprise Motovan de Boucherville, qui est le distributeur des produits de Plastic MS, se retrouve avec la créance la plus importante, soit un montant de 1 315 628 $. Dans le cas de Kamco construction de La Pocatière, la créance est de 154 818 $. La créance de la SADC de Rivière-du-Loup est de 105 536 $.

L’organisme sans but lucratif s’est refusé à commenter publiquement la faillite. La SADC dispose d’un budget d’environ 5 M$ et ne peut prêter plus de 150 000 $. Il s’agit donc d’une perte importante qui laisse présager des moments plus difficiles pour l’économie de la région.

L’avis de faillite stipule que la première assemblée des créanciers se tiendra le 6 janvier 2009 à 11 h à la salle 1.25 au palais de justice de Rivière-du-Loup. Tout créancier désirant se prévaloir d’un droit de vote doit déposer avant l’assemblée, auprès du syndic de faillite Raymond Chabot inc. de Rimouski, une preuve de réclamation et, au besoin, une procuration.

« Le 6 janvier, il pourrait y avoir jusqu’à cinq inspecteurs représentant les créanciers à y être nommés afin de suivre le déroulement de la faillite. Toutefois, ce n’est pas à ce moment que la question de la liquidation par lots ou par bloc sera abordée », souligne le responsable de l’actif pour Raymond Chabot, Stéphane Gauvin.