Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad, était de passage à Rivière-du-Loup lundi afin d’annoncer qu’une somme de 22,5 M$ supplémentaire sera injectée sur deux ans dans la région du Bas-Saint-Laurent, dans le cadre du Pacte pour l’emploi Plus.

Initialement, les investissements du Pacte pour l’emploi pour la région, mis en branle depuis un an, étaient de 30,4 M$. Le total de l’enveloope passera donc à 52,9 M$. « Nous visons, avec cet argent additionnel, former 20 000 travailleurs, aider 27 000 personnes dans leur recherche d’emplois et aider 1 400 entreprises au Bas-Saint-Laurent », affirme le ministre Sam Hamad.

Le soutien gouvernemental se situe à deux niveaux. D'abord en amont afin de protéger des emplois en misant sur la qualification de la main-d'œuvre. Nombre de mesures seront également mises en place pour maintenir en emploi les travailleurs et améliorer la productivité des entreprises. D'ailleurs, le programme de Soutien aux entreprises à risque de ralentissement économique (SERRÉ) permet à des entreprises, qui connaissent une diminution de leur carnet de commandes, de toucher une subvention pour que la formation en entreprises devienne une alternative aux mises à pied. Dans la région, déjà une quinzaine d'entreprises ont des projets autorisés ou en cours d'élaboration qui permettront, à ce jour, de protéger jusqu'à 275 travailleurs.

CENTRE DU CAMION R.D.L.
Sam Hamad a rencontré les médias dans le stationnement du Centre du camion R.D.L., une entreprise qui a bénéficié du programme SERRÉ. « Pour nous, un programme comme celui-là, ça limite les mises à pied, parce que la formation peut se faire sur les heures de travail, car le programme rembourse jusqu’à concurrence de 20 $ l’heure par employé pour la formation, qui est primordiale dans notre domaine » confie le président directeur général du Centre du camion R.D.L., Denis Morin.

Le maire de Rivière-du-Loup Michel Morin, en compagnie du ministre Sam Hamad.
Photo : Nicolas Ouellet

Finalement, dans le but d'agir en amont, le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale a mis en place, depuis le 1er avril 2009, un nouveau service téléphonique sans frais 1 888 EMPLOIS pour venir en aide de façon accélérée aux entreprises et ainsi prévenir des mises à pied.

« Pour nous, chaque emploi et chaque entreprise compte. Si malheureusement des employés perdent leur emploi, Emploi-Québec sera  là dans l’entreprise avec le comité de reclassement, on va prendre soin des travailleurs, on va essayer de les aider. Si le travailleur qui a perdu son emploi décide d’avoir une formation durant la période de l’assurance emploi, on est capable de verser le même montant tant que cette personne là demeure en formation », a conclu Sam Hamad.