Rivière-du-Loup - « Ce sont les entreprises qui refusent de prendre des risques qui seront les grandes perdantes. Évitons d’avoir peur », telles sont les phrases à retenir du discours de Bernard Bélanger de Premier Tech, qui a également maintenu l’importance de demeurer vigilant et d’éviter de céder au négativisme.

Ce ton optimiste et rassurant, on le retrouvait également dans les propos de Guy Bonneville de Lepage Millwork et d’Yvan Thibault de Prelco, qui ont tour à tour capté l’attention de leur auditoire avec leur réalité respective et leur sens inné des affaires. Ces trois chefs de file dans leur domaine respectif étaient les invités de la Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup ce mercredi dans le cadre d’un dîner-conférence, mis sur pied afin de faire le point sur cette crise économique qui frappe de plein fouet non pas seulement les États-Unis, mais la planète entière. 

Une centaine de personnes ont donc assisté à ce dîner qui se tenait à l’Hôtel Universel. Nos trois hommes d’affaires nous ont fait part de leurs réalités et de leurs solutions pour faire face à la conjoncture actuelle. Mais ce sont davantage des visionnaires qui se sont adressés à nous, des hommes qui évoluent dans des entreprises qui traversent plutôt bien la crise actuelle pour avoir été audacieux depuis un bon moment déjà.

Pour Bernard Bélanger, Guy Bonneville et Yvan Thibault, la région de Rivière-du-Loup n’est pas fortement touchée par la récession, pas pour le moment en tout cas. Ils s’entendent pour dire qu’il est notamment primordial de continuer à investir en recherche et développement et crucial de se démarquer et de sauter à pied joint sur les diverses opportunités. Il faut saisir les nombreuses occasions qui se présentent à nous, être différents et diversifier les marchés.

« Ça prend bien des années, des efforts et beaucoup d’argent dans la recherche et le développement » a mentionné Yvan Thibault, précisant que Prelco s’est trouvée un marché de niche qui leur permet de traverser cette crise sans difficulté jusqu’à maintenant. Il ira même jusqu’à dire que si les effets de la crise se font sentir à un moment ou l’autre, il y aura toujours bien un bon moment de passer!

Pour sa part, Guy Bonneville insistera même sur l’importance de changer la routine, de prospecter afin de dénicher de nouveaux clients, de lancer de nouveaux produits et bien plus encore. « Le mot d’ordre est clair. On sème, on travaille fort et on visite de nouveaux clients » précise M. Bonneville.

Leurs discours a certes rassuré bien des gens, d’autant plus qu’ils entrevoient tous l’avenir d’un très bon œil. « Avec une économie aussi diversifiée que la nôtre, on est en bonne position » a souligné Bernard Bélanger, qui se prépare déjà à l’après-crise. « Nous faisons tout ce qu’il faut pour être plus fort et bien se préparer à la reprise. L’économie finit toujours par rebondir! »