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« Vivre de la forêt aujourd’hui et demain »

durée 5 mai 2009 | 09h38
  • C’est sous le thème « Vivre de la forêt aujourd’hui et demain » que le Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent tient aujourd'hui son assemblée générale annuelle.

    Un thème qui reflète pour les propriétaires forestiers l’enjeu de maintenir leurs activités forestières et qui traduit par ailleurs leur engagement à l’égard des principes de développement durable.

    Situation des marchés et développement de nouveaux débouchés, crise du revenu, fragilité financière du Syndicat des producteurs forestiers... Voilà autant de sujets importants sur lesquels les producteurs se pencheront à l’occasion de cette assemblée. Pour le président du Syndicat, Jean-Louis Gagnon, la crise du revenu qui affecte les producteurs demeure l’élément le plus inquiétant pour l’avenir de la forêt privée : « On banalise à tort les revenus que les producteurs tirent de la forêt. Qu’il soit question de tirer la totalité du revenu familial de ses boisés ou qu’il soit complémentaire à un autre emploi, c’est souvent l’élément qui fait en sorte qu’il y a encore des familles établies dans nos municipalités forestières. »

    2008 en chiffres

    Diminution des ventes dans le secteur du bois de sciage et augmentation des livraisons aux usines de pâtes, papiers et panneaux, tel est le premier constat à tirer de la dernière année au regard de la mise en marché.  Le Syndicat peut en effet annoncer une augmentation du marché de la pâte de d’un peu plus de 11 % par rapport à 2007.

    L’équivalent de près de 4 500 voyages de bois a été livré au cours de la dernière année. Outre les débouchés difficiles pour le marché du tremble, mentionnons que le marché des pâtes, papiers et panneaux se maintiendra en 2009, à moins d’événements imprévus. Il en est autrement pour le marché du sciage qui continue de s’effondrer et qui représente la principale source de revenu des producteurs forestiers. Les quantités livrées pour ce marché ont diminué de plus 60 %  depuis 2005.

    2008 sur le plan humain

    Ces conditions économiques entraînent une chute drastique du revenu des producteurs de plus de 40 M$ pour la période 2005-2008. « Si on ajoute des budgets de mise en valeur qui ne sont pas à la hauteur du potentiel de la forêt privée du Bas-Saint-Laurent, l’année 2009 sera encore plus dramatique sur le plan économique et humain», d’ajouter le président du Syndicat.

    Rappelons que l’organisation demande depuis 2006 des mesures pour atténuer les effets de la crise chez les propriétaires de boisés, telles qu’un programme de compensation de revenu familial et un financement suffisant de travaux sylvicoles permettant d’améliorer le capital forestier et compenser leur manque à gagner.  Jean-Louis Gagnon perçoit la situation « comme un manque de considération à l’égard des hommes et des femmes qui mettent en valeur le patrimoine forestier régional, qui produisent du bois de qualité et qui contribuent à l’essor de leur économie locale et régionale ».

    Pour faire face aux difficultés et à une éventuelle reprise du secteur forestier, le Syndicat terminait en fin d’année 2008 un exercice de planification stratégique pour les trois prochaines années. Ce dernier se traduit par une série d’actions touchant différents axes de développement dont l’amélioration des conditions des producteurs, le maintien des marchés et le développement de nouveaux débouchés, le maintien d’un intérêt chez lez propriétaires envers l’aménagement forestier et le soutien à la jeune relève.

    Ajoutons que le Syndicat des producteurs forestiers fonde beaucoup d’attentes à l’égard du nouveau régime forestier québécois qui doit voir le jour en 2009.  L’organisation compte sur une véritable reconnaissance de la forêt privée comme source prioritaire d’approvisionnement de l’industrie et sur l’établissement de mécanismes de vente du bois de la forêt publique selon sa véritable valeur économique, et ce, afin de ne pas concurrencer de façon déloyale le prix du bois de la forêt privée. « Pour nous, ce sont là les conditions pour qu’il y ait encore du monde intéressé à vivre de la forêt », de conclure Jean-Louis Gagnon.

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