Résultats du plan de contrôle de la dette et des investissements
Rivière-du-Loup - En 2007, la Ville de Rivière-du-Loup s’est dotée d’un plan de contrôle de la dette et des investissements. Après deux ans, force est de constater que cette stratégie est profitable pour les Louperivois.
« En 2008, l’application de notre plan nous a permis d’investir significativement dans nos actifs à long terme tout en minimisant la progression de notre dette », explique le maire Michel Morin.
Pour en arriver à des résultats aussi intéressants, la Ville a établi, dans son plan de contrôle, des cibles pour trois ratios financiers, soit :
• 2,75 % pour l’endettement total net à long terme sur la richesse foncière uniformisée;
• un maximum de 18 % du service de la dette sur les dépenses incluant le remboursement de la dette à long terme;
• un pourcentage maximal d’endettement sur l’actif de 35 %.
L’augmentation de trois sources de financement a également contribué à la production de ce bilan :
• le Fonds de roulement, qui permet d’éviter le paiement d’intérêts et de frais de financement (hausse de 864 000 $ en 2008 pour atteindre 2 870 500 $);
• les immobilisations payées comptant (hausse de 178 347 $ en 2008 pour atteindre 1 336 505 $);
• les différents surplus affectés, qui comprennent le surplus aqueduc (augmentation de 72 543 $ en 2008) et le nouveau surplus industriel créé en 2008 (315 643 $).
« Ces cibles et outils permettent d’effectuer un maximum d’investissements tout en limitant l’endettement. Ils nous serviront à nouveau dans notre plan d’action 2009 pour le contrôle de la dette et des investissements », ajoute le maire.
Il est également intéressant de faire ressortir qu’entre 2004 et 2008, la valeur des actifs à long terme a connu une hausse importante de 16 318 518 $ tandis que le pourcentage d’endettement total net à long terme sur la richesse foncière uniformisée est passé de 3,26 % à 2,79 %.
Évidemment, bien que ce portrait démontre que la Ville de Rivière-du-Loup est sur la bonne voie et que ses efforts portent fruit, le travail n’est pas terminé. Le mot d’ordre demeure : dégager une marge de manœuvre par une augmentation des revenus et un contrôle des dépenses.
Commentaires