Rivière-du-Loup - « Dans le contexte économique actuel, nous utilisons le coffre d’outils que les gouvernements nous accorde et nous allons de l’avant », a commenté le président du conseil et chef de la direction de Premier Tech, Bernard Bélanger, qui venait d’annoncer un investissement de 13,5 millions de dollars dans son unité d’affaires Premier Horticulture.

Le ministre d’État de Développement économique Canada, Denis Lebel, était d’ailleurs à Rivière-du-Loup pour dévoiler la participation financière du gouvernement fédéral au projet sous la forme d’une contribution remboursable de 4 892 103 $. « Ce projet entraînera un investissement de 13 467 970 $ et la création de 34 emplois à Rivière-du-Loup, 8 à Pointe-Lebel ainsi que le maintien de 125 autres au sein de Premier Horticulture », de préciser M. Lebel.

Le prêt consenti par le gouvernement du Canada est remboursable sur cinq ans et ce, deux ans après le début des opérations des nouvelles installations.

Cet investissement permettra à Premier Horticulture de moderniser deux usines à Rivière-du-Loup. « La modernisation de la première devrait être terminée en octobre et deviendra un beau kiosque de vente pour des équipements développés à Rivière-du-Loup », de mentionner M. Bélanger. L’usine sera la plus moderne en Amérique du Nord, un modèle, grâce notamment au premier système de robotique dans l’industrie de la tourbe. Cette technologie sera par la suite vendue par Premier Tech.

Depuis plus de 85 ans, Premier Tech bâtit son savoir-faire et sa réputation en tirant profit des compétences et synergies de ses unités d’affaires : Horticulture et Agriculture, Équipements industriels et Technologies environnementales. Elle est forte d’une équipe multidisciplinaire de plus de 1 600 personnes réparties en Amérique, en Europe et en Asie. À Rivière-du-Loup, Premier Tech compte plus de 750 employés. Il y a cinq ans, l’entreprise employait 450 travailleurs.

 « Concernant l’avenir, j’aimerais que Premier Tech atteigne le plateau des 1 000 emplois à Rivière-du-Loup », de conclure M. Bélanger.