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Un projet qui ne fait pas de vague

durée 22 septembre 2009 | 09h12
  • Rivière-du-Loup • Le mardi 15 septembre, le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) a tenu, à Rivière-du-Loup, une séance d'information sur le projet de la Société des traversiers du Québec (STQ). Pour l’occasion, à peine une vingtaine de citoyens étaient présents afin d’en apprendre plus sur ces travaux de l’ordre de 15 M$.

    Le projet de la STQ vise la reconstruction des deux quais de Rivière-du-Loup. En plus de ces réparations majeures, le quai du traversier sera prolongé afin de permettre une protection du navire lorsqu’il sera amarré au quai. Le quai brise-lames nécessiterait des travaux majeurs à l’approche ainsi qu’à la tête afin de stabiliser efficacement la partie supérieure de cette structure.

    Outre les travaux d’amélioration et de réparation majeurs aux quais, des travaux de dragage d’entretien de l’aire d’accostage du traversier sont aussi prévus. Le BAPE fait état « qu’afin de rendre sécuritaire la zone d’approche du traversier en y maintenant une profondeur minimale de cinq mètres, des travaux de dragage seraient effectués annuellement et ce sur une période de 10 ans ».

    Si l’on assure que d’importants efforts seront faits afin de minimiser les impacts tant sur l’environnement, la faune que sur la qualité de vie, il en est bien différent pour le service de traversier Rivière-du-Loup – Saint-Siméon. En effet, le projet fait état de travaux forçant l’interruption du service de traverse entre l’automne 2010 et le printemps 2011.

    TRAVERSE
    Bien qu’il ne s’agisse pas de la période la plus achalandée pour le N. M. Trans-Saint-Laurent, le directeur général de la traverse et capitaine du navire, Marc Harvey, a tenu à se faire rassurant pour sa clientèle. « Actuellement, nous sommes à regarder les solutions qui s’offrent à nous. J’ai demandé la tenue d’une réunion afin de s’y préparer, parce que ça touche tout le monde, nos employés, nos clients, l’industrie touristique et économique de nos deux rives », commente M. Harvey.

    Toutefois, l’utilisation d’installations temporaires s’avère difficilement réalisable. Le port de mer de Gros-Cacouna, là où s’abrite à l’occasion le N. M. Trans-Saint-Laurent lors des vents violents, ne dispose pas de rampe de chargement. L’installation de telles rampes nécessiterait un important investissement. « On ne sait jamais, devant l’importance du service que nous offrons, des choses pourraient peut-être débloquer, mais je n’ai aucune idée des coûts que ça représente », ajoute le capitaine.

    L’annonce de cette suspension probable a engendré un flot incessant d’appels à la traverse de la part de gens inquiets. « Nous avons été inondés d’appels. Les gens pensent que c’est maintenant que nous arrêtons. Voilà pourquoi nous voulons établir un plan d’action pour minimiser les impacts négatifs le plus possible », explique M. Harvey.

    CARREFOUR MARITIME
    Parallèlement, le projet de Carrefour maritime suit son cours. À ce sujet, une conférence de presse qui se tient aujourd’hui (mercredi) sera l’occasion d’annoncer la confirmation de l’octroi d’une aide gouvernementale. Le ministre d’État de Développement économique Canada, Denis Lebel et le maire de Rivière-du-Loup et président de la Corporation du Carrefour maritime, Michel Morin, en feront l’annonce.
    Il s’agit d’un projet nécessitant un investissement de 14 M$ et qui est indépendant du projet de réfection des quais. Les deux sont toutefois complémentaires. « Il y a des éléments qui ressortiront dans les deux projets, notamment sur les études environnementales, par exemple sur les techniques de dragage, qui vont nous aider », souligne M. Morin.

    La première phase qui concerne le concept d’aménagement et l’étude d’envasement est déjà complétée. Actuellement, le projet en est à sa deuxième phase, soit celle de la préparation des plans d’architecture, d’aménagement terrestre, maritime et d’études environnementales. « Cette phase demande la contribution de nombreux partenaires, dont celle des deux paliers de gouvernement », ajoute Michel Morin.

    La troisième phase est celle de la réalisation des travaux, qui se chiffre à ce moment à 14 M$. Ils verront la reconfiguration complète du site et la création d’un bâtiment multidisciplinaire qui pourrait abriter les locaux de Croisières AML, de Duvetnor, du Club nautique, du Parc marin, un volet restauration et muséal. Un concept qui ne cesse d’évoluer.

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