La confiance règne chez Service Bérubé
Aujourd'hui, son discours n'a pas changé, même que Gaston Bérubé est plus confiant que jamais. « Nous sommes toujours en négociations avec GM et je peux dire que ça va bien. GM à Détroit sont encore en plein changements, ils viennent de changer de président à nouveau. Évidemment, nous n'aurons pas de réponse bientôt, mais j'entrevois quelque chose vers le mois de mai ou juin 2010 », avance M. Bérubé.
Il ajoute qu'aux États-Unis, certains concessionnaires GM qui ont fermé leurs portes pourraient réouvrir dans un avenir rapproché. « On sent un changement au sein de GM. Il fallait qu'ils fassent le ménage. Ça continue aujourd'hui et ce n'est pas fini. Dans ce contexte, je sais qu'il y a une place pour Service Bérubé », mentionne-t-il.
Ce dernier croit que les arguments qu'il fait valoir depuis le début de cette histoire poursuivent leur chemin jusqu'à la haute direction du géant automobile. « Notre taux de pénétration du marché est supérieur à celui des concessionnaires de certaines grandes villes. Nous sommes rentables, nous ne coûtons rien à GM. Lorsque nous achetons un véhicule qui est encore en fabrication dans l'usine, nous le payons. Nous payons aussi nos pièces. Ce n'est pas comme si GM perdait de l'argent avec nous, au contraire », argue l'homme d'affaires.
M. Bérubé ajoute qu'avec le retrait de la marque Pontiac, Service Bérubé demande l'ajout de la marque Chevrolet à sa concession. Quatre des concessionnaires touchés par la décision de fermeture de GM ont décidé de contester la décision de la maison mère à Détroit. Il n'y a rien de négatif dans cette contestation selon Gaston Bérubé, simplement qu'il fallait s'organiser afin de faire valoir son opposition.
Un appui apprécié
La réalité régionale semble avoir échappé à GM. « C'est normal... GM, c'est mondial. Lorsqu'on décide de rationaliser, le petit concessionnaire de Trois-Pistoles ne pèse pas lourd dans la balance », fait valoir M. Bérubé. Il a donc pris les moyens pour faire valoir ses arguments auprès des dirigeants afin de sauver son commerce.
Et l'appui de la population des Basques lui fait toujours aussi chaud au coeur. « Des gens de partout dans la région viennent toujours chercher des feuilles ici afin de faire signer la pétition. Nous avons recueilli quelque 6 000 signatures jusqu'à présent. C'est bon de savoir que les gens nous supportent », fait-il valoir. Et c'est un message clair à General Motors, qui se soucie de ses clients. Ceux de la région veulent que Service Bérubé demeure en opération.
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