Investissement de 106 000 $ chez Récupération des Basques
4 février 2010 |
17h03
Par Nicolas Ouellet
journaliste
Les députés Bernard Généreux et Jean D'Amour étaient présents, au nom de leur gouvernement respectif, lors de l'annonce qui a été faite dans les locaux de l'entreprise jeudi après-midi, devant les employés.
Jean D'Amour discute du projet (Cliquez pour lire la vidéo)
Ce projet consiste en la mise en place d'une ligne de production de granules énergétiques et l'installation d'un système de chauffage aux granules, qui rendra l'entreprise autosuffisante en matière de chauffage.
C'est donc dire que les résidus ligneux tels le bois, les feuilles, les branches et les sapins de Noël par exemple, seront transformés en biomasse afin d'être chauffés, permettant ainsi à l'entreprise pistoloise d'économiser environ 35 000 $ par année.
« En plus des économies que nous ferons sur le système de chauffage traditionnel (environ 15 000 $), nous vendrons aux marchands locaux la production de granules énergétiques que nous aurons en surplus, représentant environ 20 000 $ », nous explique le président de Récupération des Basques, Charles Lavoie.
Une première au Québec
Selon M. Lavoie, il s'agirait d'une première au Québec pour une entreprise de récupération. De plus, autre concept novateur, très à la mode et qui s'inscrit en droite ligne dans l'idéologie du développement durable, c'est que ce projet fait partie de ce que l'on appelle un « circuit court ». C'est à dire que la matière est reçue, traitée et transformée en énergie à l'intérieur d'un seul et unique endroit.
Retour sur investissement
« C'est une technologie qui permet de fabriquer des granules, faite de bois et de papier récupérés. On évalue qu'une centaine de tonnes de ces granules permettront de chauffer les bâtiments ici. Il y a un retour sur l'investissement qui est très rapide », confirme pour sa part le député de Rivière-du-Loup/Les Basques, Jean D'Amour, présent au nom du ministre Clément Gignac.
Ce projet bénéficie de l'aide de Développement économique Canada, via un prêt non remboursable de 45 000 $ et du ministère du Développement Économique, de l'Innovation et de l'Exportation (MDEIE) du Québec, avec une aide, également non remboursable, de l'ordre de 39 800 $.
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