D'Amour, Lagacé, Guimond et Généreux commentent le dossier F.F. Soucy
La seule usine de la région, qui produit approximativement 250 000 tonnes métriques de papier journal et spécialisés, vit des jours sombres. La classe politique, mobilisée depuis quelques mois, entend poursuivre ses efforts afin de s’assurer de la sauvegarde de l’usine louperivoise, fondée en 1963. Si les moyens sont limités, il leur faudra être imaginatifs. La région ne peut se permettre de perdre un tel joyau économique.
JEAN D’AMOUR
Jean D'Amour a mis en lumière les nombreux investissements qui ont permis à l’usine de compter parmi les plus modernes du genre. Toutefois, il rappelle que la papetière fait partie d’une unité d’affaires qui éprouve de graves difficultés financières.
Jean D'Amour argue que la politique ne peut pas tout régler. Il appartient, en premier lieu, à l’entreprise de déposer son plan de redressement. À la suite de quoi les différentes instances gouvernementales pourront jouer un rôle plus actif.
« Voilà pourquoi ça doit devenir un projet collectif. L’impact de F.F. Soucy sur notre milieu est majeur. Voilà pourquoi j’appelle à la mobilisation du milieu des affaires, du maire, du préfet et de mon collègue fédéral », conclu Jean D’Amour.
MICHEL LAGACÉ
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« Nous n’avons pas les moyens de la perde », lance M. Lagacé. Il appelle à la patience, soulignant que de nouveaux marchés s’ouvriront à la fin de la crise du papier et que la diversification des activités est l’une des solutions qui seront privilégiées.
Il s’est aussi dit confiant dans l’avenir de l’usine louperivoise. « La bonne nouvelle, c’est que l’entreprise s’est placée sous la protection de la loi contre ses créanciers. Ils n’ont pas déclaré faillite, ce qui traduit leur désire de poursuivre leurs affaires et activités », a commenté M. Lagacé.
CLAUDE GUIMOND

« Alors que le gouvernement conservateur a consenti près de 10 milliards de dollars à l’industrie automobile ontarienne, il n’a concédé que des miettes à l’industrie forestière, malgré les belles promesses du député de Montmagny–L’Islet–Kamouraska–Rivière-du-Loup, Bernard Généreux, en campagne électorale. Pourtant, des solutions à faible coût existent pour aider le secteur de la forêt à traverser la crise. En effet, dans nos propositions budgétaires, nous réclamons, à l’instar du Conseil de l’industrie forestière du Québec et des syndicats, la mise en place de prêts et de garanties de prêts, comme l’a fait Investissement Québec et tel que l’avait promis Stephen Harper en 2005 », a fait savoir Claude Guimond.
BERNARD GÉNÉREUX

M. Généreux a toutefois rappelé que ce processus pourrait être long et ne sera pas « facile ». Concernant l’usine F.F. Soucy, le député s’est fait clair : « Il ne serait pas à leur avantage de se priver de cette usine, l’une des plus modernes technologiquement de leur groupe ».
Enfin, Bernard Généreux soutient qu’on ne peut pas comparer l’industrie de l'automobile et celle de la foresterie.
« L’automobile n’a pas perdu 50 % de sa clientèle », soutient Bernard Généreux. L’avenir passe clairement par la diversification des produits et des opérations. Une démarche amorcée il y a déjà quelques années par F.F. Soucy.
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