Notre dollar et le tourisme
En fait, selon la responsable des communications de l’organisme, Julie Lamontagne, les hausses du prix de l'essence viendront contrebalancer une possible migration des Québécois vers les chaudes plages de nos voisins du sud. « Ça ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de Québécois qui ne se laisseront pas tenter, mais le prix de l’essence aura sûrement un effet dissuasif », soutient Mme Lamontagne.
Ainsi, Tourisme Bas-Saint-Laurent n’envisage pas de mesure particulière pour faire face à la hausse du dollar canadien. On fait plutôt remarquer que la force de la devise canadienne depuis 2008 n’a eu qu’une faible incidence sur le tourisme bas-laurentien, principalement composé de Québécois.
« Les touristes étrangers, ce qui inclut les provinces canadiennes, représentent environ 20 % de notre achalandage touristique », précise Mme Lamontagne. Parmi les étrangers, les touristes européens et asiatiques se font de plus en plus nombreux. Le taux de change particulièrement avantageux de l’euro n’y est pas étranger pour les Européens.
« Les Français par exemple, sont friands de nos grands espaces et d’aventure. Notre région qui est quand même à proximité de Québec répond bien à leurs attentes. Les Asiatiques, notamment les Japonais, représentent aussi une tendance qui se maintient », précise la responsable des communications.
Quant aux Américains, ces derniers optent plutôt pour les grands centres urbains que sont Montréal et Québec. La crainte de se retrouver isolés dans un milieu unilingue français n’y est pas étrangère. D’ailleurs, Mme Lamontagne interviendra sur diverses radios anglophones afin d’expliquer que le Bas-Saint-Laurent a su se doter au fil des ans de services de plus en plus bilingues.
C’est donc dire que si la météo se fait plus clémente, malgré un dollar fort, la saison touristique pourrait bien remplir ses promesses.
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