Le mentorat d’affaires fait son entrée au Témiscouata
Le but du service, agréé par le Réseau M (mentorat pour entrepreneurs) de la Fondation de l’Entrepreneurship, est d’accroître le taux de survie des entreprises. Sur 4 000 jumelages mentor-mentoré effectués depuis l’année 2000 au Québec, le service a permis de doubler le taux de survie des entreprises, le faisant passer de 34 % (taux moyen) à 73 % (entreprises mentorées).
« C’est beaucoup plus le partage du savoir-être, que le savoir-faire, qui est à la base de la relation mentorale », d’expliquer Vallier Daigle, président de la SADC de Témiscouata et chef-mentor. « La relation entre le mentor et le mentoré dure entre 18 et 24 mois avec une fréquence d’une rencontre par mois ou six semaines », d’ajouter Nicolas Boucher, directeur adjoint du Réseau M de la Fondation de l’Entrepreneurship.
On espère réaliser entre 10 et 12 jumelages la première année au Témiscouata. Le service s’adresse aux nouveaux entrepreneurs tout autant qu’à certains plus expérimentés intéressés par ce support. « Il y a beaucoup de transferts d’entreprises prévus dans les prochaines années au Témiscouata, c’est important d’appuyer la relève », a indiqué Gaétan Ouellet, directeur de la SADC de Témiscouata.
Les mentors font du travail bénévole auprès des mentorés. Cette relation permet aux gestionnaires aguerris de faire perdurer leurs connaissances, tout en valorisant leur apport au développement local. Un mentor, en fonction de sa disponibilité, pourra accompagner dans cette démarche plus d’un mentoré, et ce en toute confidentialité.
Outre Vallier Daigle, l’équipe de mentors est composée des personnes suivantes : Marcel Landry, Louise Morin, Rosaire Beaulieu, Roger Robitaille, Jean-Paul Moreau et Micheline Malenfant. « Nous voulons partir le service avec ces personnes sur des bases solides. Par la suite, le recrutement de nouveaux mentors sera possible », a précisé M. Daigle. « Nous sommes convaincus que par ce qu’ils sont, ils sauront être une source d’inspiration pour leurs mentorés. Ils sauront encourager nos jeunes entrepreneurs à n’être pas seulement bons mais exceptionnels et participeront ainsi à leurs réussites », de conclure le président de la SADC de Témiscouata.
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