Motel Dubé Inc. en faillite
La proposition a été soumise aux 74 créanciers. Lors du vote, 65 ont voté en faveur et 9 contre. Étant donné que les neuf votes contre totalisent en valeur plus de 65 %, la proposition a été refusée. « Il y a deux critères dans ce type de vote, le nombre et la valeur de leur réclamation », précise celui qui est chargé du dossier chez les syndics de faillite Lemieux Nolet inc., Claude Moisan.
En gros, la proposition offrait aux créanciers non garantis de se partager au prorata de leur créance, un montant forfaitaire de 100 000 $. Une offre conditionnelle à ce que la débitrice et son principal créancier s’entendent pour la radiation d’une partie des créances garanties.
Avec cette proposition, les créanciers non garantis auraient reçu un dividende d’environ 5 %. « En bon français, ça donnait cinq cennes dans la piastre », traduit M. Moisan. Une proposition que le Syndic a néanmoins recommandée aux créanciers d’accepter.
VALEUR
Selon l’avis de la proposition, alors que la valeur marchande du Days Inn se situe à 2,7 M$ et celle de l’Hôtel Levesque à 3,1 M$ pour un total de 5,8 M$, la valeur de liquidation ramène le tout à 3,5 M$. C’est l’Hôtel Levesque qui écope et voit sa valeur chuter à 1,2 M$. Au total, le syndic a reçu 12 offres; 9 pour le Days Inn et 3 pour l’Hôtel Levesque.
La meilleure offre était de 1,8 M$ pour le Days Inn et de 1,8 M$ avec restriction pour l’Hôtel Levesque. Après discussion avec le principal créancier, le Syndic a rejeté l’ensemble des offres.
DIFFICULTÉS FINANCIÈRES
Selon le document dont infodimanche.com a obtenu copie, la principale cause des difficultés financières est reliée à la baisse du chiffre d’affaires de la compagnie. De mai 2008 à mai 2009, le chiffre d’affaires a diminué de 400 000 $. Une baisse qui est attribuée à la crise économique et au 400e anniversaire de la Ville de Québec.
Au 31 mai 2009, la compagnie avait un déficit accumulé de 230 000 $. Selon ses états internes au 28 février 2010, soit neuf mois plus tard, ce déficit se situait à 800 000 $.
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