Les travailleurs sylvicoles vulnérables au « trou noir »
Ces mesures transitoires ont été instaurées au début des années 2000 aux fins du calcul du taux de chômage régional servant à déterminer le nombre d’heures exigées et le nombre de semaines de prestation payées. Elles ont été prolongées à plusieurs reprises au cours des dernières années.
Si ces mesures ne sont pas reconduites, cela aura pour effet, entre autres, d’augmenter le nombre d’heures exigées pour avoir accès aux prestations et de diminuer le nombre de semaines payées.
Par conséquent, les travailleurs sylvicoles dont l’emploi est saisonnier n’auraient pas cumulé assez d’heures pour se qualifier et, surtout, auraient un « trou noir » le printemps, car les prestations se termineraient en moyenne de 1 à 2 mois avant que le travail ne reprenne. Nul doute que cette situation causerait un tort irréparable aux travailleurs sylvicoles.
« La ministre du Développement des ressources humaines, Diane Finley, doit reconnaître la réalité du travail saisonnier et qu’il est nécessaire de maintenir les mesures transitoires, particulièrement en cette période difficile pour le secteur forestier », estime la FOGC.
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