Une traverse à l’année entre Rivière-du-Loup et Saint-Siméon?
22 décembre 2010 |
16h46
Un mouvement qui a été initié par l’ensemble des municipalités de la Côte-Nord et auquel s’est joint la Ville et la MRC de Rivière-du-Loup.
« J’en ai donc discuté avec le capitaine du N.M. Trans-St-Laurent, Marc Harvey qui m’a affirmé que nous ne rêvions pas en couleurs et qu’il était maintenant possible de maintenir la desserte maritime entre les deux rives à l’année », raconte le maire de Rivière-du-Loup, Michel Morin.
Alors que le MTQ se penche sur une demande d’étude de faisabilité afin de maintenir à l’année le service de traverse entre Rivière-du-Loup et Saint-Siméon, les travaux vont bon train au quai de Rivière-du-Loup.
Photo : François Drouin
Si les impacts du réchauffement climatique font en sorte que le passage du Nord-Ouest devrait être navigable d’ici quelques années, il en va de même pour le fleuve Saint-Laurent, qui se voit soustrait à l’emprise des glaces hivernales. Les glaces et la banquise qui empêchaient le N.M. Trans-St-Laurent de traverser durant les mois d’hiver ne poseraient donc plus de problème au navire.
La prolongation de 15 mètres du quai de la traverse de même que les installations coupe-vent font en sorte que les problématiques d’accostage hivernal ne se posent plus. « Le capitaine a confirmé ces informations et que ça vaut vraiment la peine de regarder ça. C’est la raison pour laquelle le conseil de ville a adopté une résolution en ce sens », ajoute le maire Morin.
En 1997, la Corporation régionale de développement économique de Rivière-du-Loup estimait les retombées annuelles à 25,4 M$ en plus de donner de l’emploi à 60 personnes pour une masse salariale de 60 000 $. En 2009-2010, entre avril et janvier, le navire a transporté 157 500 passagers et 71 233 véhicules. Du nombre de véhicules, on compte 2 770 camions, 763 motorisés et 213 autobus.
Les appuis en provenance de la Côte-Nord, de Charlevoix, des institutions scolaires des deux rives, comme de la MRC de Rivière-du-Loup se font nombreux. « Pour nous, il y a clairement une bonne nouvelle pour notre économie dans un service régulier et annuel », soutient le maire.
Commentaires
4 commentaires
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PD
Pierre D.
Il y a 13 ans
Pourquoi pas récupérer le Camille-Marcoux ? ce serait mieux que ce bateau là puis il est brise-glace aussi.
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PPTA
Partisan pour traverse annuelle
Il y a 13 ans
Excellente idée, mais voici ce que j'ai trouvé sur la Camille-Marcoux...
"En service depuis 34 ans, le Camille-Marcoux ne répondait plus aux nouvelles normes de stabilité de Transports Canada prévues entrer en vigueur en 2015, mais qui devaient initialement être appliquées en 2012.
Au fil des ans, le bateau était devenu coûteux à utiliser, mal adapté à la demande de la clientèle, avec un seuil de rentabilité très élevé.
Le service s'autofinance à hauteur de 35 % avec des coûts d'exploitation de 19,6 millions $ et des revenus autonomes de l'ordre de 7 millions $."
(source: STQ)
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F
Franck
Il y a 13 ans
Pas juste ça, le camille-marcoux doit bien être deux fois plus gros que notre NM, faut rentabiliser ça une grosse coquille de noix de même. Pas évident. Moi aussi je suis patisan d'une traverse annuelle.
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J
Joelle
Il y a 13 ans
Je ne suis pas celle qui utilise le traversier, par contre je suis pour la traverse à l'année. Mais ils devront étudier tout les enjeux. Même si le quai mesure plus de 15 mètres, sa ne change absolument rien au fait qu'il est pareil de la glace sur le fleuve. À tout les débuts de saison, le NM doit faire appel à la Garde Côtière pour se faire déprendre des glaces. Si un bateau de la Garde Côtière de Rimouski ou Québec doit toujours descendre/monter pour déprendre le NM, sa serait rendu exagéré d'utiliser la traverse à l'année.
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