White Birch et Black Diamond absent d'une rencontre avec Québec
« Nous nous étions pourtant entendus avec la compagnie afin de tenir cette rencontre pour tenter de mettre en place une solution acceptable permettant à la fois de ne pas mettre fin aux régimes de retraite tout en répondant aux inquiétudes de White Birch et Black Diamond », a dénoncé le président de la FTQ, Michel Arsenault.
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Rappelons que White Birch, qui possède 3 papetières aux Québec et emploie plus de 1 000 salariés à Québec, Masson et Rivière-du-Loup, est présentement sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) alors que le fonds d'investissement Black Diamond, quant à lui, a été autorisé par le tribunal à faire l'acquisition des 3 usines québécoises de White Birch.
Mais cette vente est conditionnelle notamment aux renouvellements des conventions collectives. Dans le cadre des négociations, cet acquéreur que l'on désignera sous l'appellation WB/BD, a demandé à mettre fin au régime de retraite.
Cette situation entraînerait des pertes de l'ordre de 35% pour les actuels retraités et de 65% pour les travailleurs actifs de moins de 55 ans.
Pas question d'abandonner les retraités et futurs retraités
« Depuis le début, nous tentons de leur faire comprendre que la fin du régime de retraite, ce n'est pas une option pour nous. Ce que l'on veut, c'est une formule similaire à ce que nous avons mis en place, avec la collaboration du gouvernement québécois et la Régie, chez AbitibiBowater pour éviter la faillite et conserver les régimes de retraite.
La Régie des rentes a d'ailleurs invité WB/BD à les rencontrer, mais ces derniers ne répondent pas aux invitations. Il y a quelques jours, le syndicat a tout de même réussi à obtenir l'engagement de la compagnie à participer à une telle rencontre avec le ministre Gignac dans le but d'examiner cette option. En quelques heures à peine, la centrale syndicale a pu organiser une rencontre et voilà que l'entreprise ne s'est même pas présentée, c'est irresponsable et méprisant», a ajouté Renaud Gagné, vice-président du SCEP.
Une chose est certaine pour le syndicat, il n'est pas question que les retraités ainsi que les futurs retraités fassent les frais de cette restructuration. « Nous devrons avoir une rencontre avec le ministre Clément Gignac,la Régie des rentes et White Birch et Black Diamond avant de poursuivre toute négociation dans ce dossier. La compagnie doit honorer son engagement », ont conclu Michel Arsenault et Renaud Gagné.
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