Papiers White Birch : encore un délai
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C’est que Papiers White Birch qui possède notamment l’usine F.F. Soucy de Rivière-du-Loup ainsi que deux autres usines au Québec disposait d’une protection en vertu de la loi sur les créanciers jusqu’au lundi 22 août. Un délai qui devait permettre à Black Diamond, qui exige la signature d’une nouvelle convention collective, de s’entendre avec les employés.
Rappelons que le fonds d'investissement américain, principal créancier de l'entreprise, demande d'importantes concessions aux syndiqués. Black Diamond rend l’achat de la papetière conditionnelle à la signature de cette nouvelle convention et se heurte à la volonté des syndiqués de conserver un régime de retraite.
Le gouvernement du Québec a déjà laissé savoir qu’il « n'approuvera aucune entente où les retraités ou les employés actifs seraient lessivés, où ils perdraient énormément. » Si Black Diamond Capital Management ne s’est pas encore désisté, Papiers White Birch pourrait bien rechercher un nouveau partenaire financier.
Frais de gestion
Comme le rapporte Radio-Canada, l’entreprise qui se trouve sous la protection de la loi sur les créanciers depuis février 2010 a néanmoins versé près de 6 M$ au propriétaire en 2011. « C'est un peu scandaleux. Il n'est pas normal qu'une entreprise puisse aller devant les tribunaux pour éviter de payer ses dettes au niveau des régimes de retraite et qu'entre-temps, l'entreprise continue de se verser de généreux bénéfices de vente sur chaque tonne de papier », a affirmé Renaud Gagné.
La société d’État souligne que le syndicat songerait même à entreprendre un recours juridique.
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