Bastille Portes & Fenêtres: des créanciers qui perdent tout
14 septembre 2011 |
15h52
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C’est le lourd constat auquel ils ont été confrontés lors d’une assemblée des créanciers avec la superintendante des faillites et la direction de l’entreprise qui s’est tenue mardi après-midi à Pohénégamook. Selon ce que rapporte Radio-Canada, la Banque de Montréal, Investissement Québec et la Banque de développement du Canada représentent à eux seuls une créance totale de 2,4M$.
Déjà, mardi matin, le journaliste Richard Lavoie de la radio de Radio-Canada (89,1 FM) avait rapporté que les actifs de l’entreprise se situeraient entre 1 et 1,5 M$, soit une somme qui s’avère bien inférieure au montant dû aux créanciers garantis. Une situation économique qui pourrait même compromettre la relance de l’entreprise.
Le président du syndicat, Robert Côté, qui n'a pas caché son inquiétude à sa sortie de l'assemblée, a tout de même confirmé la volonté des créanciers garantis à trouver un acheteur afin de relancer les opérations de l'usine.
Lors de cette assemblée, le syndic de faillite Samson Bélair/Deloitte & Touche a été confirmé et les inspecteurs qui auront à gérer les actifs de la faillite et faire rapport au syndic ont aussi été nommés.
Dans ses bons jours, Bastille Portes & Fenêtres embauchait jusqu’à 120 travailleurs. L’entreprise familiale a été fondée en 1935 par Thomas Bastille. Elle était dirigée par son petit-fils, Mario Bastille.
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