X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

La grève en réponse au lock-out de Sciage Kamouraska

durée 7 octobre 2011 | 20h57
  • Saint-Joseph – Le 5 octobre au matin, les dirigeants de Sciage Kamouraska de Saint-Joseph décrètent un lock-out. En réponse, les travailleurs votent pour une grève illimitée dès le lendemain. Au cours de la journée du 6 octobre, les deux partis mettent la table pour engager de nouvelles négociations. L'enjeu crucial pour les salariés; une garantie minimum de semaines travaillées.

    Rencontré à Saint-Joseph, pendant que l'exécutif syndical prépare la table de négociation tenue à 9 h 30 ce matin, du côté de Rivière-du-Loup, le conseiller syndical à la mobilisation - SAMVR – CSN, M. Mario Guertin, explique en point de presse la chronologie des événements qui ont entraîné le conflit.

    Lundi 3 octobre, Sciage Kamouraska dépose une offre de règlement au syndicat. L'offre ne satisfaisait pas le syndicat qui voulait d'abord consulter ses membres. Une consultation qui n'aurait pas pu se tenir avant le 24 octobre.

    Mardi, les salariés apprennent, en fin de journée un lock-out pour le lendemain. « L'employeur indiquait qu'il se prévalait d'une clause de la convention qui prévoit que celle-ci s'applique après l'échéance jusqu'à renouvellement », raconte M. Guertin. La rencontre du comité de négociation considère la proposition comme irrecevable.


    Mario Guertin lors du point de presse tenu jeudi devant Sciage Kamouraska
    Photo: Tommy Lavoie

    Enjeu prioritaire

    L'écart ou la normalisation des salaires n'est pas un enjeu principal pour la prochaine convention collective. « Nous demandons un nombre de semaines garanties de travail pour que les salariés puissent se qualifier aux prestations de l'assurance-emploi », poursuit le syndicaliste. En exemple, M. Guertin mentionne que rien ne sert de gagner un salaire horaire élevé si l'employé ne travaille que quelques semaines par année.

    L'employeur, selon M. Guertin, refusait de s'engager sur cette voie en retirant la clause de garantie de travail.

    En déclenchant un lock-out, l'employeur « forçait le syndicat à présenter l'offre aux salariés […] et faire en sorte que la convention ne s'applique plus. » Conséquemment, le nombre de semaines de travail minimal n'existe plus. Le syndicat a refusé l'offre patronale à 73 %. « Pas question pour les employés de rentrer au travail sans convention collective », assure M. Guertin.


    Photo: Tommy Lavoie

    Négociation

    L'employeur, une fois la grève annoncée, s'est montré intéressé à tenir une rencontre de négociation rapidement. Pour Mario Guertin, il s'agit d'une bonne nouvelle.

    À 9 h 30, jeudi matin, l'exécutif syndical et la partie patronale se rencontraient à la table des négociations. Le syndicat fera part de la nouvelle proposition aux 25 employés; qu'ils étudieront avant de décider de la suite des choses. Le syndicat se dit prêt à négocier de bonne foi avec Sciage Kamouraska.

    Collaboration : Tommy Lavoie, leplacoteux.com

     

    commentairesCommentaires

    3

    • JP
      J P
      temps Il y a 13 ans
      Wow! On déclanche la grève et on n'accepte aucun changement. Il doit en avoir beaucoup d'offres d'emploi à St- Joseph!!!
    • B
      Barlette
      temps Il y a 13 ans
      Préparer la fausse pour cette entreprise, la CSN est dans le décors
    • F
      fermont
      temps Il y a 13 ans
      pas un syndicat sur la planete qui va faire tomber le groupe lebel surtout pas avec 25 travailleurs
    AFFICHER PLUS AFFICHER MOINS
    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    6 janvier 2025 | 6h59

    Trois-Pistoles doit retourner à la table à dessin pour son projet hôtelier

    Confrontée au refus d’une subvention par le ministère du Tourisme, la Ville de Trois-Pistoles doit recommencer toutes ses démarches avec un nouveau promoteur qui serait intéressé à développer un projet hôtelier, à l’ouest de la rue Jean-Rioux.   Le maire de la Ville de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, explique qu’il a appris que le projet de ...

    6 janvier 2025 | 6h02

    Ajustement important du taux de taxation à Pohénégamook pour le budget 2025

    Le conseil municipal de la Ville de Pohénégamook a adopté, lors d’une séance extraordinaire le 18 décembre dernier, un budget de fonctionnement de 6,84 M$ pour l’année 2025. Cette adoption vient conclure l’exercice budgétaire entamé depuis plusieurs semaines, au cours duquel l’administration de la Ville s’est positionnée afin de répondre aux défis ...

    5 janvier 2025 | 6h59

    Dépôt du budget 2025 de la Ville de Témiscouata-sur-le-Lac

    Un budget de près de 14,6 M$ pour l’année 2025 a été adopté par la Ville de Témiscouata-sur-le-Lac, le jeudi 19 décembre dernier. La variation pondérée du compte de taxes de la résidence moyenne sera de 3,22%. Considérant les défis que le contexte budgétaire apportait, un exercice d’ajustement a dû être fait de façon à conserver des taux ...