Permettez moi de vous poser seulement une question: est-ce un peut la faute de la compagnie si les contrats décrochés par celle si ne justifie pas un salaire acceptable en 2011 pour ses employés? :(

Permettez-moi de vous retourner la question. Est-ce que ce serait un peu la faute des employés si les produits mis sur le marché ne permettent pas, comme vous semblez le penser, d'aller chercher assez d'argent pour payer davantage les employés? Dans un cas comme dans l'autre, ce genre de raisonnement ou de recherche d'un coupable est stérile... Comment peut-on laisser croire que ce sont les patrons, qui un peu par leur faute, ne vendraient pas leurs produits assez chers? Les acheteurs paient le prix que les produits valent en comparant avec les autres produits sur le marché et non pas nécessairement le prix que les patrons voudraient bien fixer! Peut-être près de la moitié des emplois des secteurs du vêtement et du textile ont disparu au Québec depuis le début des années 2000 et ce serait la faute des dirigeants de ces centaines d'entreprise? Regardez le secteur des pâtes et papiers : les salaires y ont toujours été élevés mais les entreprises ne réussissent plus à vendre leurs produits à un prix leur permettant de maintenir ces salaires et la rentabilité de leur entreprise. C'est dû à un tas de facteurs dont la concurrence internationale : il y a des entreprises qui font les mêmes produits en payant leurs employés 5 $/heure. Comment les patrons d'ici peuvent convaincre leurs clients de payer plus cher leurs produits afin de leur permettre de mieux payer leurs employés! C'est pas si simple qu'on pourrait le croire...

Sa fait 150 ans que les employés se font exploiter a petit salaire , c`est le temps que sa change.La classe moyenne a le droit de vivre elle aussi.Si vous devez faire la grève pour que le patronat comprenne,allé si.

J'espère que les syndiqués de cette entreprise centenaire mesurent bien les conséquences de leurs décisions. Il est légitime d'aspirer à des meilleures conditions, mais jamais ces aspirations ne devraient avoir pour risque ultime la fermeture de l'entreprise. Ce serait impardonnable envers la collectivité de Saint-Pascal et des environs et à l'égard de cette entreprise qui a travaillé fort à repositionner sa production au cours des dernières années pour rester en activité. Quand on voit le nombre de fermeture d'entreprise manufacturière au Québec ces dernières années à cause de la concurrence internationale, faudrait peut-être que les employés se disent que ce n'est pas toujours par mauvaise volonté que les "maudits boss" ne leur donnent pas tout ce qu'ils demandent!