Peu d'espoir pour la relance de Bastille Portes et Fenêtres
>> Suivez Nicolas Ouellet (@N_Ouellet) sur Twitter
Le liquidateur, dont l'identité n'a pas été dévoilée par le syndic, se porte donc aquéreur de tous les équipements, sauf les immeubles.
« On est très déçu. Ça ferme pratiquement les livres pour une relance de l'usine. On a un mince espoir, parce qu'on peut toujours traiter avec un liquidateur après coup, mais ce n'est pas l'idéal. Un liquidateur n'a généralement en tête que le profit. On peut considérer un recours en cour supérieure… On peut se rendre jusque là, je ne sais pas. Ce sera au conseil municipal de voir », a confié François Dumont, directeur général de la Ville de Pohénégamook, visiblement déçu par la tournure des événements.
L'offre d’un liquidateur avait été déposée à la date limite le 7 octobre et constituait alors la seule offre reçue.
Considérant ce fait et devant la possibilité que les équipements soient liquidés, la Ville de Pohénégamook a travaillé et formulé une offre pour l’entièreté des actifs. Ne sachant pas à ce moment le montant de l’offre déposée par le liquidateur, la Ville a déposé une offre considérable de 260 000 $ le 16 octobre dernier.
Il a aussi été mentionné au syndic que la Ville désirait éviter qu’un liquidateur soit retenu pour les équipements car cela anéantissait pratiquement les chances de relance de l’usine.
Le syndic, avec l’accord des inspecteurs, a accepté ce matin l’offre de 261 300 $ du liquidateur. La Ville de Pohénégamook reproche notamment au syndic le non-respect d'une clause du processus d'appels d'offres qui stipulait que « seules les soumissions visant l'achat en bloc des biens composant l'Usine de Pohénégamook seront retenues par le syndic. » Le principal créancier des équipements de l'usine est la Banque de Montréal.
5 commentaires