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Papiers White Birch: négociations rompues

durée 18 octobre 2011 | 21h36
  • Rivière-du-Loup – Rien ne va plus dans les négociations visant le renouvellement de la convention collective des quelque 1 000 employés syndiqués de l’entreprise Papiers White Birch, qui possède trois usines au Québec dont celle Rivière-du-Loup, l’usine F.F. Soucy.

    >>  Suivez François Drouin (
    @F_Drouin) sur Twitter

    Alors que les employés sont présents chaque jour au travail, l’impasse persiste entre le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (CSEP-FTQ) et l’acquéreur potentiel de la papetière, le fonds d'investissement Black Diamond Capital Management, qui rend conditionnelle cette signature pour acheter la papetière. Les deux parties semblent être incapables de s’entendre quant au fond de pension des employés.

    À tel point que le conciliateur, Éric Girard, a carrément suspendu les discussions après seulement une journée de négociations, devant des positions qualifiées de radicales des deux parties concernées. Black Diamond demande l’abolition du régime de retraite des employés de White Birch dont le déficit actuariel se porte à plus de 150 M$. 

    De son côté, le syndicat recherche une entente semblable à celle obtenue avec la papetière AbitibiBowater. Black Diamond pourrait ainsi étaler le déficit du régime de retraite sur une période de 15 ans plutôt que sur 5 ans comme c’est actuellement le cas. Rappelons que le fonds d'investissement a remporté l’enchère « White Birch » et a offert 150 M$ pour le rachat de la papetière.

    Le syndicat soutient que dès lors que « du moment que la question du régime de retraite soit traitée selon les termes demandés » les négociations pourront reprendre.
    Pendant ce temps les activités se poursuivent à l’usine F.F. Soucy de Rivière-du-Loup.


    commentairesCommentaires

    2

    • UT
      un travailleur
      temps Il y a 13 ans
      Comme de raison, ce sont les travaileurs qui sont les méchants. On m'a promis pendant 25 ans que j'allais avoir un régime de retraite, j'ai toujours payé ma part, on ne peut pas en dire autant de Papier White Birch. Combien d'entre vous savent que le papier produit ici à Rivière-du-Loup est vendu à NewsPrint qui est la compagnie de vente de Peter Brant. Donc il fait du profit à deux endroits, comme de raison, ce n'est pas l'usine FF Soucy qui empoche la plus grosse part du gâteau.
    • UR
      Un retraité
      temps Il y a 13 ans
      Incroyable qu'après avoir été aussi performants et innovateurs chez FF Soucy, qu'après s'être donné corps et âme au succès de cette entreprise, comportement qui a permis de voir naître l'usine de Bear Island, incroyable que nous en soyions à mendier de conserver notre fond de pension. Pendant que la majorité d'entre nous avions FF tatoué dans le coeur, d'autres s'en sont mis plein les poches, à preuve le déficit de la caisse, et ce tout en préparant la trahison. Comment peut on demander aujourd'hui à un travailleur d'avoir confiance en son employeur?? ..et notre cas n'est malheureusement pas unique. Les travailleurs sont comme de la machinerie et on veux en disposer de la même façon. Un retraité qui a travaillé pour CHAQUE SOUS de son chèque de pension.
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