White Birch ferme son usine de Québec
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« Cependant, maintenir les opérations à Stadacona est tout simplement impossible dans le contexte financier actuel », a déclaré le président de Papiers White Birch, Christopher Brant. Par voie de communiqué, il a ajouté que l'entreprise devait agir rapidement et relever « une foule de défis interreliés » afin de redresser la situation. Une déclaration qui vise les autres usines de White Birch, dont l'usine F.F. Soucy de Rivière-du-Loup.
« (…) je reste convaincu que nous trouverons le moyen d'obtenir de nouveaux investissements substantiels et qu'émergera une compagnie renouvelée qui offrira des perspectives à long terme à nos employés de même qu'une valeur intéressante à nos actionnaires et à l'ensemble de la collectivité québécoise », a-t-il poursuivi.
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Selon la direction, la fermeture de Stadacona aura été motivée par des coûts de production propres à l'usine ainsi que du ralentissement soutenu dans le secteur du papier journal. Ce sont 600 employés qui, à la veille du temps des Fêtes, se retrouvent en arrêt de travail forcé.
Papiers White Birch soutient que cette décision ne concerne en rien les usines F.F. Soucy de Rivière-du-Loup et de Papiers Masson à Gatineau. Ces deux usines poursuivent donc leurs activités régulières même si certains travailleurs ne cachent pas leur inquiétude.
Négociations
Les négociations, suspendues après une seule journée le mois dernier, sont au point mort. Le conciliateur, Éric Girard, avait alors qualifié de radicales les positions des deux parties concernées.
Black Diamond demande l’abolition du régime de retraite des employés de White Birch dont le déficit actuariel se porte à plus de 150 M$. Le syndicat soutient que dès lors que « du moment que la question du régime de retraite soit traitée selon les termes demandés » les négociations pourront reprendre.
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