Mentorés recherchés
La Pocatière – La Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Kamouraska a lancé en juin dernier son nouveau service de mentorat dans la MRC de Kamouraska. Déjà, une douzaine de mentors sont disponibles pour accompagner les entrepreneurs de la région.
Mentor en chef de la cellule kamouraskoise, Gilles Michaud lance d’entrée de jeu que le mentorat « ce n’est pas du coaching, mais bien de l’accompagnement et du soutien dans les difficultés que vivent les entrepreneurs ».
Ainsi, celui qui est également le président de la SADC depuis 1997 ajoute que « les mentors aident les entrepreneurs à s’élever au-dessus de leurs problèmes pour avoir une vue différente ».
Celui qui est retraité du système de la santé dans lequel il a occupé différents postes de direction, dont celui de directeur des CLSC du Kamouraska de 1981 à 1997, ajoute qu’il s’agit d’un service davantage relié au « savoir-être qu’au savoir-faire ».
Confiance dans les décisions
La coordonnatrice de la cellule du Kamouraska, Émilie Dupont, précise que les problèmes sont souvent reliés à la confiance dans les décisions. « Avec les autres coordonnateurs de cellules de mentorat, il est souvent discuté que la confiance dans les décisions apparait comme un problème central. D’ailleurs, les mentorés mentionnent que le jumelage les a aidés à gagner en confiance ».
Et ça marche! « Les résultats sont probants, dit-elle, car 73 % des nouveaux entrepreneurs qui ont été accompagnés d’un mentor ont franchi le cap des cinq premières années en entreprise ».
C’est la Fondation de l’entrepreneurship du Québec, via le Réseau M, qui porte le dossier du mentorat dans la province. Le programme est en place depuis quelques années, et une à une des cellules régionales s’y greffe. « Déjà 2 300 jumelages ont été démarrés. L’objectif est de 7 000 pour 2014 », de préciser Mme Dupont.
Processus
Tout entrepreneur désireux de profiter de ce service d’accompagnement bénévole et confidentiel peut contacter Mme Dupont à la SADC. Celle-ci rencontrera l’entrepreneur pour l’instruire sur le service de mentorat et présenter le portrait des mentors disponibles. « Ce sera la seule rencontre à laquelle je participerai. », de mentionner la coordonnatrice.
L’entrepreneur sélectionnera trois mentors potentiels que Mme Dupont rejoindra. « Il faut s’assurer qu’il y ait une chimie entre le mentoré et le mentor pour que le jumelage soit des plus productif et efficace ».
La durée du jumelage est indéterminée. « Une première rencontre entre le mentoré et le mentor permettra d’identifier le ou les problèmes et de se donner un plan d’action. La relation appartient au mentoré », de conclure M. Michaud.
Collaboration : Bruno Lacroix, www.leplacoteux.com
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