Un projet d’hôtel flottant bien arrimé
Rivière-du-Loup – Luc Généreux, récent copropriétaire du Motel Loupi de Rivière-du-Loup, travaille présentement sur un projet de bateau-motel amarré au Port de Sept-Îles.
« C’est un projet d’hôtel flottant sur lequel je travaille depuis le mois de juin 2011. L’idée est de loger des travailleurs venus pour la construction de l’aluminerie Alouette, pour la construction du nouveau quai du port de Sept-Îles et pour l’agrandissement de l’usine de Bouletage de Port-Cartier », déclare l’homme d’affaires originaire de La Pocatière.
« Ces trois grands projets de construction vont demander des quantités de travailleurs importantes qui vont devoir venir de l’extérieur », ajoute-t-il.
Le bateau d’une quarantaine d’années contient une piscine, une salle de spectacle, une infirmerie, un gymnase, une garderie, une salle Internet, un bar et un restaurant. « Il est fait pour accueillir 1200 personnes, mais pour un projet de ce type-là, l’objectif est de loger 800 personnes. Les compagnies loueront les cabines et les fourniront à leurs employés », raconte Luc Généreux.
À l’avantage des dirigeants
L’initiateur de cet ambitieux projet d’hôtel flottant souligne au passage que c’est à l’avantage des dirigeants d’entreprises d’avoir recours à ce système d’hébergement. « Si tu as une compagnie de construction qui obtient un contrat pour bâtir une usine ou un projet quelconque, mais que tu n’as pas de place pour loger tes employés qui vont le construire, ton projet ne vaut rien… »
Monsieur Généreux est conscient que son initiative répondra à un besoin temporaire, mais demeure positif. « Si les contrats ne sont pas donnés en 2012, ça ira en 2013. Le projet sera toujours valable », dit-il.
Néanmoins, l’ancien propriétaire du Relais de Kamouraska espère que son projet soit en activité en 2012. « Je suis confronté au problème de l’œuf et la poule. Pour avoir le bateau, on doit avoir des clients et pour avoir des clients, il faut le bateau. Tant que je n’ai pas les contrats des clients, je ne peux pas louer le bateau, car c’est un risque financier énorme. Tout cela doit être bien arrimé », termine Luc Généreux, sourire aux lèvres.Collaboration : Annie Lavoie, www.leplacoteux.com
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