Un peu d'espoir pour les travailleurs de Papiers White Birch
Cette entente devra inclure les trois usines de la papetière, dont l'usine F. F. Soucy de Rivière-du-Loup.
Le député de Rivière-du-Loup, Jean D'Amour a confirmé la nouvelle en se disant rassuré par l'ouverture démontrée par Christopher Brant, le fils de Peter Brant et propriétaire de White Birch. « En effet, Christopher Brant a décidé de prendre part au groupe de travail, cependant nous sommes restreints par le temps », confirme le député.
L'échéancier est serré. Le comité de travail dispose d'un mandat de seulement deux semaines pour remettre un rapport. Son mandat est de dégager des pistes de solution dans la négociation des conventions collectives des trois usines White Birch.
Le groupe dispose d'un délai particulièrement court si l'on tient compte des négociations passées. Toutefois, il n'est pas exclu que le tribunal autorise une extension si des négociations sérieuses ont lieu.
« Oui c'est court, mais si tout le monde y met du sien, rien n'est impossible. Si les discussions sont sérieuses, qu'il y a entente, et que le besoin est là, le gouvernement du Québec pourra aider, mais à la base on dit : entendez-vous », ajoute Jean D'Amour.
Nouvel espoir?
Si Jean D'Amour n'a pas hésité à qualifier ce revirement de « nouvel espoir », du même souffle, il admet qu'il est beaucoup trop tôt pour crier victoire. Il perçoit l'initiative de son collègue et ministre du Développement économique, Sam Hamad, comme un véritable pas dans la bonne direction. « Je mise beaucoup là dessus, mais ce n'est pas encore la coupe aux lèvres », a lancé le député D'Amour.
Il entend suivre de « très, très près » et au quotidien les travaux et négociations. Quant aux discussions qui impliquent les trois usines, Jean D'Amour n'a pas hésité à y aller d'une célèbre locution : « c'est un pour tous, tous pour un !»
Mardi, le Syndicat des communications, de l'énergie et du papier (SCEP-FTQ) a accepté de participer à ce qui s'avère être un véritable blitz de négociations. « Je suis rassuré, car les gens sont prêts à faire des concessions et la seule chose que je leur ai dit, c'est à votre honneur, et je vous comprends aussi de ne pas vouloir donner vos culottes », a affirmé Jean D'Amour.
Le député a rappelé à la partie patronale que les salaires et le régime de retraite font partie d'une convention collective qui a été signée et acceptée par les deux parties, dont la partie patronale. « On doit donc établir un équilibre, les deux parties doivent travailler. »
Jean D'Amour avoue que le dossier de Papiers White Birch lui a fait passer un mauvais temps des Fêtes. « Je pensais aux familles qui se retrouveront dans le champ, les producteurs forestiers du territoire qui seront aussi touchés, ça occasionnerait la perte de scieries du territoire, alors aujourd'hui, une étape est franchie. »
SCEP-FTQ
Par voie de communiqué de presse, le SCEP-FTQ s'est réjoui de la décision de la direction de White Birch qui a accepté de participer aux travaux du comité de travail.
« Conséquemment, le travail pour préparer une contre-proposition syndicale avec le soutien du comité de travail se poursuivra au cours des prochains jours. Étant à une étape délicate autant que cruciale, le SCEP et ses représentants ne feront aucun autre commentaire en regard de l'avancement de ces travaux », peut-on y lire.
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