11e sursis pour Papiers White Birch
Toutefois, le juge Robert Mongeon a démontré des signes d'impatience face à la lenteur des négociations. Il a reproché aux parties de se présenter devant la cour sans montrer de véritables signes de progrès.
Alors que Papier White Birch avait demandé un sursis jusqu'au 15 juin, le juge Mongeon a plutôt demandé au syndic de faillite Ernst & Young de s'entendre avec les différents intervenants d'ici le 31 mai. À ce moment, une date butoir devra avoir été définie advenant l'impossibilité de conclure une entente dans le délai prescrit.
Le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP) privilégie toujours la voie des négociations. Adevenant l'échec des pourparlers avant la date limite, la vente de la papetière pourrait aller de l'avant sans inclure l'usine Stadacona de Québec. Black Diamond Capital Management pourrait aussi se porter acquéreur des trois usines et disposer de Stadacona selon son bon vouloir.
Le sort de l'usine de Québec et l'un des principaux points d'achoppement dans les négociations.
Négociations
Rappelons que le 26 mars dernier, 58 % des employés de l'usine F.F. Soucy ont accepté l'entente conclue avec Papiers White Birch.
L'entente de cinq ans est assortie des mêmes conditions salariales que celles prévues au règlement modèle négocié avec Produits forestiers Résolu (anciennement AbitibiBowater), soit moins 10 % à la ratification, 1 % au 1er mai 2012 et 1,5 % au 1er mai 2013. La paie de vacances passe de 2,4 % à 2,2 %.
Une clause taxi a été instaurée afin que le prochain renouvellement soit une copie conforme du futur règlement modèle qui sera établie par le SCEP en 2014. Le moratoire sur le régime de retraite est imposé jusqu'à la fin du prochain règlement modèle établi en 2014 par le SCEP à la suite de la mise en place d’un nouveau régime de retraite à prestations cibles.
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