Foin Saint-Laurent reçoit 300 000 $ de Québec et Ottawa
Cette aide est liée au Programme de soutien aux stratégies sectorielles de développement associé au fonds Agri-flexibilité d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.
Installée depuis 2002 à Cacouna, Foin Saint-Laurent produit et commercialise du foin au Canada et sur les marchés d’exportation aux Etats-Unis, en Angleterre, en Irlande, en Russie et en Arabie saoudite. Cette nouvelle usine va permettre de mieux gérer les variables du climat québécois et d’améliorer la qualité du produit.
C’est surtout vers l’industrie équine qu’est dirigée cette production notamment dans les états allant du nord-est au sud-est chez nos voisins américains où on dénombre un cheptel très important de plus de 200 000 chevaux.
Le président de Foin Saint-Laurent, Jacques Beauchesne, donne à titre d’exemple l’hippodrome de Belmont Park, en banlieue de New York, où logent plus de 2 200 chevaux. C’est Semican, une entreprise de Plessisville qui détient la majorité des parts dans Foin Saint-Laurent. Il indique que la qualité des fourrages produits dans la région du Bas-Saint-Laurent comporte des avantages nutritifs marqués pour l’exportation en raison d’une plus longue période d’ensoleillement en période de culture, d’un taux plus élevé de sucre et sélénium.
Le mil est le fourrage le plus en demande du côté de l’exportation. Par ailleurs, comme le fait remarquer René Cimon, agronome, la région regorge de terres si propices à ce type de production que de nombreuses autres plantes fourragères pourraient être mises en valeur à des fins d’exportations, que ce soit le brome, le dactyle, la luzerne, le lotier. Le Bas-Saint-Laurent pourrait être qualifié à ce titre de région de l’or vert.
Secteur très prometteur qui mettra à contribution entre 150 et 300 producteurs bovions et ovins au Bas-Saint-Laurent et même en Gaspésie, l’exportation de fourrages frais pourrait profiter à de nombreuses entreprises agricoles au Québec où on dénombre un important volume de plus de 63 % d’exploitations s’adonnant à cette culture Des données indiquent qu’en 2011, la superficie exploitée représentait 57 % des deux millions d’hectares de grandes cultures. On produit annuellement au Québec quelque six millions de tonnes de fourrages qui représentent une valeur approximative de 780 M $ sur les marchés.
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