Port de Gros-Cacouna: Une cession que le milieu doit analyser
Les porte-parole de la Commission se sont dit en désaccord avec la sortie publique du député fédéral François Lapointe, eux qui auraient préféré garder cette démarche à l’interne pour le moment. « Quel sentiment de trahison », a mentionné M. D’Amours. Le président préfère également parler d’un processus de cession des installations portuaires plutôt que de vente comme l’a fait M. Lapointe.
En 2005, dans une analyse semblable, la Commission avait jugé que le statut quo était la meilleure solution. Cette fois, le gouvernement fédéral amènerait une plus grande ouverture. « Ça part bien avec le fédéral. Le gouvernement a évolué pour favoriser des transferts », a noté le président qui a également donné les exemples de Sorel et Pointe-au-Pic qui ont été cédés en 2012. « Le gouvernement fédéral a été très patient avec Pointe-au-Pic », a noté Marie-Josée Huot, vice-présidente de la Commission.
« La vente, c’est la dernière étape et on n’est pas rendu là », a souligné Gilles D’Amours. Il a aussi mentionné qu’il n’avait pas senti une obligation de résultat de la part de Transport Canada. « C’est une réalité avec laquelle on est obligé de vivre », a pour sa part indiqué le vice-président de la Commission, Bruno Gagnon, qui a aussi ajouté que de l’argent était rattachée à la cession du port. Des travaux de réparation sont d’ailleurs à effectuer à Gros-Cacouna, plus précisément à la digue brise-lame du côté nord et à un caisson du quai endommagé. « Les gens de Transport Canada ne se défilent pas », a commenté Gilles D’Amours.
D’autre part, les représentants de la Commission ont fait le point sur le dossier de la rampe d’accès pour les remorques de marchandises (cabotage). On est à préciser la localisation et le type de rampe. Par la suite, ce sera la recherche de financement pour la réalisation du projet. « Avec le Plan Nord, le projet de cabotage, c’est là que ça se passe ou jamais. On peut réussir qu’avec l’industrie du camionnage. C’est énormément complexe », a conclu Marie-Josée Huot.
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