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Bombardier de La Pocatière: arrêt des négociations

durée 16 novembre 2012 | 13h18
  • La Pocatière – À 12h30 la nuit dernière, après trois jours de négociations intensives, le Syndicat des employés de Bombardier de La Pocatière (FIM–CSN) et l’employeur ont dû constater un profond désaccord concernant certains enjeux importants.

    Hier, une offre finale a été déposée par l’employeur. Celle-ci sera soumise la semaine prochaine aux travailleurs. À 13 h 30, aujourd’hui, le syndicat les rencontrera en assemblée générale spéciale afin de leur faire un rapport sommaire de la situation.

    Le président du syndicat, Mario Lévesque, a mentionné cet avant-midi : « Nous ne sommes pas du tout satisfaits de l’offre qui nous a été faite et nous n’apprécions absolument pas l’arrogance patronale. »

    Pour l’instant, aucune autre séance de négociation n’est prévue.

    Rétrospective

    Les 330 syndiqués, en grève depuis le 1er novembre, sont sans contrat de travail depuis le 30 septembre 2011. Les travailleurs ont voté en faveur du débrayage, le 27 octobre, dans une proportion de 95,5 %. Les négociations achoppent principalement sur la sous-traitance. De plus, le régime de retraite, qui est gelé depuis 2003, suscite des attentes. Il y a également les clauses à incidence pécuniaire, dont les salaires, à discuter.

    Avant la grève, pas moins de 39 séances de négociations avaient eu lieu sans que l’employeur ne dépose d’offre globale. Le syndicat avait dû constater alors que non seulement il n’avait pas enregistré de progrès, mais qu’il reculait au plan des acquis.

    Le 7 novembre, à la suggestion du conciliateur du ministère du Travail, les parties sont retournées à la table de négociation, où l’offre globale attendue a finalement été remise au syndicat. Depuis, les échanges se sont poursuivis chaque jour, exception faite du 12 novembre, pour permettre une pause.



    commentairesCommentaires

    7

    • JF
      J-F
      temps Il y a 12 ans
      Si tu n'es pas content de ton salaire ou de tes conditions de travail, VA AILLEUR! Je suis tanné de toujours voir ce lamenter ceux qui ont les meilleurs emploies! De vrai enfants gâtés! En faire de moins en moins mais être payer de plus en plus! Si cette usine ferme, les syndicalistes vont êtres les premiers à crier au scandale alors que se sont eux les ''SENSUS'' des entreprises! Les protecteurs d'hier sont devenu des parasites qui gagnent leurs vies sur le dos des vrai travailleurs! Que la paix soit avec vous!
    • G
      Glorieux
      temps Il y a 11 ans
      Vous faites quoi dans la vie J-f pour insinuer que les travailleurs de bombardier se traînent les bottes ?? Gagner plus pour moins en faire, pas pire préjugé facile dans les circonstances... C'est quoi la compréhension du dossier que vous avez pour en venir à un tel constat ?? J'aimerais vraiment le savoir.
    • S
      Simon
      temps Il y a 11 ans
      Beau commentaire J-F... J'appui à 100%.... Et surtout ne venez pas pleurer cher travailleurs le jour où Bombardier décidera de déplacer ses opérations de La Pocatière ailleurs.....Et que vous aurez comme seule alternative une job chez Tim Horton ou Home Depot.... Vous aurez courru après....
    • PLEM
      pour les employés mais contre les syndicats
      temps Il y a 11 ans
      Souvent dans des situations comme celle-ci, les travailleurs ne font que suivre leur syndicat comme des moutons et croient que c'est derniers vont doubler leurs salaires et patati-patata... en fait, la seul chose qui tient à coeur aux grosses centrales syndicale, c'est seulement les cotisations que les employés paient... ils n'ont rien a foutre que vous perdier vos jobs ou non... donc, ils tentent un quitte ou double sur le dos des travailleurs... pi si ça ferme et bien just to bad... Franchement, je connais bien des entreprises qui n'ont pas de syndicats et ou les employés peuvent faire leur demandes directement au patron et ils sont super bien traiter... malheureusement, c'est juste les pas bon pi les lâches qui eux, auraient besoin d'un syndicat car eux, ils ne font pas long feu dans ce genre d'entreprises car ce ne sont pas les patrons qui les mettent à la porte mais plutôt les autres employés... vaillants ceux là... qui leurs en font baver... en fait, 95% des bon travailleurs payent toujours pour le 5% de pas bons a 95% du temps... gardez donc votre argent pour vous et votre famille plutôt que d'engraisser ces pelleteurs de nuages syndicaliste a grande gueule qui vous promettent mer et monde...
    • T
      tijoe
      temps Il y a 11 ans
      Etre employé de bombardier je serais très heureux de passé Noel en grève. Les employés dites un gros merci a ceux qui gère le dossier ils sont des champions! C'était impossible de passer 2mois avant de tomber en grève surement.
    • LPM
      Le penda masqué
      temps Il y a 11 ans
      Ouains ! Pis ça nous aura coûté le double en $$$ merci aux lobbyistes et au PLQ !! T'es où Jean D'amour ?? Pis l'autre fantôme ? Encore les travailleurs et les payeurs d'impôts et de taxes qui se font FOURRER par les EN.... de MERDEUX !! Maudit qu'on est engourdis...
    • J
      Jonathan
      temps Il y a 11 ans
      Méchante bonne idée leur grêve... De toute façon, y'en a partout des entreprises qui offrent des aussi bonnes conditions de travail au Bas St-Laurent... Je crois que les employés ont oublié que le salaire minimum est de 9,90$/heure et que c'est ce qui attend la majorité des employés si l'entreprise devait fermer ces portes. Les actionnaires de Bombardier n'hésiteront pas une seconde à déménager les activités aux U.S.A., en Chine ou en Amérique latine s'ils peuvent diminuer considérablement leurs coûts de main d'oeuvre tout en éliminant les demandes irrésonnables des syndicats du Québec. Malheureusement, c'est une fois fois que ceux-ci (les actionnaires) auront pris cette décision que les employés et le syndicat seront prêt à faire des concession alors qu'il sera trop tard. Et là, le syndicat dira que l'entreprise était de mauvaise foi et que cela était innévitable... Voilà ce qui attend l'usine de La Pocatière. c'est dommage mais c'est la réalité.
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