La réussite éducative est un gage de développement économique
« L’éducation est un ingrédient essentiel de l’innovation et un gage de réussite financière pour nos jeunes. Elle est une condition nécessaire au développement de notre économie et de notre société » affirme le directeur général de la Chambre, Denis Fiset.
Animée par la volonté de contribuer activement à ce défi de société et avec la coopération de ses 150 chambres de commerce membres, la FCCQ a lancé en 2010 l’initiative pan québécoise pour la persévérance scolaire. Cette initiative est vouée à sensibiliser les entreprises afin qu’elles s’engagent activement pour la réussite éducative. En fait, les entreprises qui veulent adhérer au programme doivent s’abstenir de faire travailler les étudiants qui ont moins de 18 ans après 22 h durant la semaine. De plus, elles doivent limiter leur horaire de travail à 16 heures par semaine au maximum.
Chacune des entreprises qui s’engage ainsi recevra un certificat de la part de leur chambre de commerce. « La lutte au décrochage scolaire nous interpelle tous : chaque petit geste compte et chaque entreprise peut faire la différence. Il s’agit d’un défi de taille pour le Québec, qui aura des impacts majeurs sur notre avenir économique » insiste Denis Fiset.
Cette année, la FCCQ a conclu un partenariat avec la Fondation Mobilys, vouée à mobiliser les Québécois afin que la réussite scolaire des jeunes soit une priorité collective. La Fondation utilise les technologies d’aujourd’hui pour faire rayonner les actions et les projets liés à la persévérance et à la réussite scolaires, et ce, pour l’ensemble des écoles et organismes du Québec.
Rappelons que, selon les dernières statistiques publiées en décembre 2011, le taux de décrochage était de 17,4% en 2009-2010 et qu’environ 36% des garçons de moins de 20 ans quittent l’école sans aucun diplôme ou qualification.
Pour plus d’information sur cette initiative en faveur de la persévérance scolaire.
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