Bombardier embauche
La Pocatière - Quelques mois après une grève qui aura fait beaucoup de bruit et qui visait à protéger les emplois locaux contre la sous-traitance, le rythme semble vouloir reprendre à l'usine Bombardier de La Pocatière.
En effet, selon un communiqué émis par La Presse canadienne le 6 février dernier et relayé par Le Soleil et le journal Les Affaires, Bombardier Transport est en campagne de recrutement pour dénicher une vingtaine d'employés spécialisés qui combleraient ses besoins de main-d'œuvre au Bas-Saint-Laurent.
« La liste de rappel est pratiquement vide, affirme Marc Laforge, porte-parole pour Bombardier Transport. Nous prévoyons avoir besoin de main-d'œuvre pour combler au moins une vingtaine de postes, pour l'essentiel des soudeurs, des ouvriers de production et des techniciens. »
D'autres corps de métiers seraient aussi visés dont des mécaniciens, des électromécaniciens, des machinistes, des outilleurs et des chargés de projet. Monsieur Laforge a ajouté que les postes offerts seraient d'une durée d'au moins deux à quatre mois. Les besoins en production et les départs à la retraite détermineront la suite des choses.
New York et Montréal
Le chevauchement des contrats pour les métros de New York et de Montréal est à l'origine de cette campagne d'embauche. Les nouveaux employés aideront à augmenter la cadence pour terminer le contrat de 54 voitures pour un train de banlieue au Maryland.
Une fois ce dossier clos, la ligne de montage pourra faire place aux 10 prototypes du métro de New York. Ce contrat concerne la fabrication de 300 voitures pour le réseau de la métropole américaine, pour une valeur de 600 M$. Les équipes d'ingénierie de Bombardier en sont pour l'instant à la phase de conception.
Quant à la fabrication du premier train prototype de neuf voitures du métro de Montréal, elle est pratiquement terminée. Toujours selon La Presse canadienne, les tests statiques par ordinateur auront lieu dans les prochaines semaines et les tests sur la piste d'essai linéaire suivront.
Bonne nouvelle pour les travailleurs locaux, monsieur Laforge affirme : « Nous favorisons la main-d'œuvre régionale. À cause de la nature cyclique de nos opérations, certains de nos employés font aussi autre chose et cela peut s'avérer une combinaison intéressante pour notre main-d'œuvre du bas du fleuve. »Collaboration : Éliane Vincent, leplacoteux.com
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