Les groupements forestiers demandent la reconduction du programme de création d’emplois
Une réduction budgétaire serait carrément inacceptable dans un contexte où l’activité forestière représente l’un des plus importants leviers économiques et qu’elle constitue le seul outil de développement de plusieurs communautés rurales.
À cela s’ajoutent les nouvelles mesures de l’assurance-emploi qui sont entrées en vigueur le 6 janvier dernier. Pour qu’un travailleur forestier puisse éviter le fameux «trou noir» du printemps, il devra travailler cinq semaines de plus. Une baisse des sommes consacrées à l’aménagement forestier aurait un double effet et amènerait les entreprises d’aménagement à raccourcir la période d’emploi pour les travailleurs forestiers ou à supprimer des emplois.
De plus, il y a des volumes importants de travaux d’éclaircie commerciale à réaliser qui sont le fruit des investissements réalisés dans le passé. Le niveau de financement doit demeurer le même afin de pouvoir en récolter les bénéfices.
Les enjeux reliés à la viabilité des collectivités forestières et à l’avenir de l’industrie de l’aménagement forestier sont étroitement liés à un financement adéquat pour soutenir l’activité forestière. Le gouvernement du Québec qui se dit sensible aux réalités régionales doit répondre favorablement à cette demande, insiste-t-on à la FOGCBSL.
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