Témiscouata: le CDET a la relève entrepreneuriale à cœur
Le but : susciter le goût chez les jeunes à se lancer en affaires, élargir leur réseau de contacts et leur transmettre les valeurs entrepreneuriales telles que : le leadership, la persévérance, le sens des responsabilités, la créativité, l’esprit d’initiative, et ce, par le biais de témoignages de jeunes entrepreneurs de la région.
Ce sont 9 jeunes en provenance des quatre coins du Témiscouata qui ont accepté volontairement de faire partie de l’activité.
Celle-ci débutait par un souper tournant qui consistait à permettre aux jeunes de s’entretenir avec des gens d’affaires du milieu, de leur poser des questions et de partager leur vécu.
À chaque changement de service, les jeunes changeaient de table donc, d’interlocuteurs. Dans la foulée de ces entretiens privilégiés, 5 panelistes offraient ensuite leurs témoignages quant à leur expérience dans le monde des affaires.
Il s’agissait de Dany Bastille de MaltBroue, de Frédéric Caron de Lejeune Holsteins, de Michaël Lang de Sani-Lang, de Patrick Levasseur de Meubles Réal-Levasseur et de Dany Thériault de Bain et Céramiques Réal-Levasseur. Pour la plupart d’entre eux, faire de la « business » c’est d’abord une affaire de famille, ayant un à un repris l’entreprise familiale avec laquelle ils ont grandi.
Pour Dany Bastille, c’était d’abord et avant tout de garder la terre ancestrale dans le giron familial et de lui donner une autre vocation. Dans son cas c’était la culture du malt de spécialité dans le but d’en faire de la bière. « Inversement à mes interlocuteurs qui se sont concentrés sur leur plan A, et qu’un plan B en cas d’échec était quasi inconcevable, moi je devais au contraire imaginer un plan B, C, D, E jusqu’à Z en cas d’échec. Je m’attaquais à un domaine très peu connu avec certaines particularités géographiques unique au Témiscouata. Nous y sommes arrivés, et j’ai quitté depuis l’automne dernier mon emploi régulier pour me consacrer entièrement à mon entreprise, de dire Dany Bastille. »
Chez les membres du CDET comme pour Sébastien Ouellet, agent de migration Place aux jeunes/Desjardins, la survie des régions passe entre autre par la relève entrepreneuriale : « Nous voulions que nos jeunes sachent que faire des affaires au Témiscouata c’est possible après leur parcours académique postsecondaire, c’est gratifiant et c’est rentable. Il existe également des outils et des ressources leur permettant de faire de leur rêve une réussite. »
Le CDET tient à remercier leurs collaborateurs, les panelistes et leurs membres qui ont eu l’amabilité de donner de leur temps pour rencontrer les jeunes Témiscouatains, entrepreneurs de demain.
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