Le CFOR dévoile son nouveau programme
Actuellement au Québec on constate que pour les métiers de la foresterie, les élèves sur les bancs d’école sont en nombre insuffisant pour répondre à la demande appréhendée par les industriels. Départs à la retraite, raréfaction de la relève, désertion du secteur lors de la dernière décennie, croissance des activités sont tous des facteurs qui commandent l’action.
Le CFP en foresterie de l’Est-du-Québec pour sa part a fait le choix d’agir à la source de l’embauche : la formation. Ainsi, les élèves qui choisiront d’« Étudier au CFOR sans embûches » se verront octroyer selon le programme choisi : un GPS ou; des allocations mensuelles ou; de l’hébergement gratuit ou; 500 $ de rabais ou plus à l’achat d’équipement spécialisé ou; des stages rémunérés.
Être étudiant entraîne son lot de défis dont, entre autres, celui de gérer une période de sa vie sans revenus. C’est pourquoi le Centre a privilégié le levier de l’aide financière à la formation pour doper son recrutement et redresser le nombre de ses inscriptions qui a chuté au cours des cinq dernières années.
Lancement de la campagne de souscription
L’ensemble des mesures anticipées pour la mise en œuvre d’ « Étudier au CFOR sans embûches » pour l’année 2013 nécessitera l’injection de près de 100 000 $. Dans ce contexte, le CFOR procèdera du 25 mars au 30 juin prochain à une campagne de souscription visant à amasser 60 000 $.
Les commanditaires pressentis sont pour les secteurs de Causapscal et Dégelis : Employeurs et partenaires liés aux divers programmes de formation du CFOR, les organismes socio-économiques régionaux, les fournisseurs d’équipement spécialisé
Les catégories de donateurs se déclinent ainsi : merisier (arbre-emblème du Québec) : 10 000 $; Érable à sucre : 5 000 $; Pin blanc : 2 500 $. Pour chaque don effectué, un arbre identifié au nom du souscripteur sera planté sur une portion de terrain du CFOR qui sera inauguré, à la fin de la campagne, sous l’appellation La forêt des partenaires.
L’avenir commence ici
Comme le titrait Martine Letarte, dans le journal La Presse du 11 février dernier, « Foresterie : l’emploi reprend et les besoins sont grands ». On y lisait, entre autres, « L’association des produits forestiers du Canada (APFC) estime que l’industrie forestière et papetière aura besoin d’embaucher 60000 travailleurs d’ici à 2020 pour combler les besoins ». Dans ce même article, Robert Larocque, directeur, environnement, pour l’APFC précisait que « Le Québec représente le tiers des emplois dans le domaine au Canada, on parle donc d’environ 20 000 postes ».
Il y a donc de l’avenir pour celles et ceux qui investiront le domaine. Tant les employeurs que les maisons d’enseignement, sont parties prenantes du défi qui consiste à augmenter le volume des finissants et surtout de celui de convaincre le plus grand nombre de faire le choix de la foresterie, et ce, dès aujourd’hui.
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