Bernard Bélanger: l’entrepreneur passionné
Invité par la Chambre de commerce de Montmagny, le mardi 16 avril, à l’occasion d’un déjeuner-conférence, l’homme d’affaires venait tout juste de sortir d’un séjour à l’hôpital pour une crise d’appendicite. « Ce n’est pas une maladie, c’est un accident », explique-t-il droit et fier.
M. Bélanger s’adressait à une centaine de gens d’affaires, leur expliquant son parcours entrepreneurial, qui a toujours été, dit-il, « lié très serré avec ma région ». Même après des études en comptabilité générale, c’est à L’Islet, dans le domaine bancaire, que M. Bélanger entreprend sa carrière. Après trois ans, il comprend que son carburant est celui de l’entrepreneuriat.
Il se joint, à l’âge de 23 ans, à Plourde automobile (GM) de La Pocatière, comme partenaire associé et en devient le propriétaire unique 20 ans plus tard. Il est également étroitement lié avec l’homme d’affaires bien connu, M. Guy Thibault.
Outre, l’automobile, l’entrepreneur passionné qu’est M. Bélanger s’engage dans plusieurs secteurs d’activités, dont le transport, la boulangerie, la meunerie, la tannerie, la ganterie, et même le sport, comme actionnaire des Remparts de Québec et administrateur des défunts Nordiques.
Premier Tech
Bernard Bélanger prend possession de Premier Tech en 1978, alors une entreprise appartenant à une famille allemande. Domaine qu’il connaissait, étant déjà associé à La tourbe du Saint-Laurent de Rivière-du-Loup depuis 1963. En moins de 20 ans, il passe du statut du plus petit producteur canadien de mousse de sphaigne au plus important.
Aujourd’hui, Premier Tech compte 2 500 équipiers, dont 200 en recherche et développement. L’entreprise couvre l’Amérique, l’Europe et l’Asie, avec 32 installations manufacturières et un chiffre d’affaires de 500 M$, répartis dans trois divisions : Horticulture et Agriculture; Équipements d’emballage et; Technologies environnementales. Premier Tech conserve une croissance annuelle moyenne de 9 %, depuis les 25 dernières années. En 2013, Premier Tech souligne son 90e anniversaire.
Des défis
L’homme d’affaires a fait face à de nombreux défis à la hauteur de ses ambitions, dont ceux d’avoir inscrit Premier Tech à la bourse de Montréal (1988) et à la bourse de Toronto (1999), puis de privatiser à nouveau l’entreprise en 2006. « Nous inscrire en bourse nous a permis d’adapter notre structure, puis de croître rapidement. Mais maintenant, la privatisation représente la meilleure approche stratégique à long terme », mentionne-t-il.
« Mon défi actuel consiste à transférer la propriété de façon planifiée à la nouvelle génération », de conclure l’homme d’affaires, père de Jean et de Julie et grand-père de huit petits-enfants.
Collaboration : Bruno Lacroix, leplacoteux.com
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