Aucune sanction contre Carol Jean et Benoit Leclerc
Dans une lettre envoyée à leurs clients et dont Info Dimanche a obtenu copie, Carol Jean et Benoit Leclerc mentionnent qu'ils ne sont plus assujettis à certaines conditions pour l'exercice de leurs fonctions comme conseillers en placement. MM. Jean et Leclerc oeuvrent aujourd'hui pour la Financière Banque Nationale de Rivière-du-Loup.
OCRCVM
En visitant le site internet de l'Organisme canadien de réglementation du commerces des valeurs mobilières (OCRCVM), en plus de constater qu'il n'y a aucune contrainte à l'exercice de leur profession, on remarque qu'aucune sanction ou mesures disciplinaires n'ont été prises à leur encontre. L'OCRCVM n'a pas voulu commenté.
ÉPISODE ÉPROUVANT
Dans la lettre envoyée à leurs clients, ils mentionnent que cette bonne nouvelle met fin à un épisode particulièrement éprouvant pour eux et leurs proches. Messieurs Jean et Leclerc n'ont voulu émettre aucun commentaire en raison des procédures juridiques en cours actuellement.
Joint par Info Dimanche, le service des relations publiques de la Banque Nationale s'est refusé à tout commentaire, confirmant simplement l'authenticité de la lettre envoyée aux clients.
RAPPEL DES FAITS
VMD reprochait à Benoit Leclerc et Carol Jean de ne pas lui avoir déclaré leur implication dans un comte détenu par un de leur client, non résident canadien, aux Bahamas. Ce compte avait été ouvert en 2003 alors que les deux hommes oeuvraient pour la Financière Banque Nationale puis transféré chez VMD en même temps qu’eux. Si Jean et Leclerc affirment que leurs liens avec ce client étaient rares et épisodiques, ils auraient toutefois omis de déclarer leur implication dans ce compte, qu’ils ont qualifié à l'époque de « minime » et ont insisté sur le fait qu’ils « n’avaient jamais eu l’intention de cacher quoi que ce soit à VMD. »
Un mois environ après avoir été congédiés par VMD, MM. Jean et Leclerc joignaient les rangs de la Financière Banque Nationale.
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