Lepage Millwork: la fenêtre de l’exportation s’agrandit
Rivière-du-Loup – En 2012-2013, Lepage Millwork a investi 5 M$ dans l’amélioration de ses installations afin d’accroître le volume et la qualité de sa production. Récemment, on a réalisé des travaux d’agrandissement des bâtiments afin d’y installer des chambres à peinture innovantes, une cafétéria adaptée aux besoins des travailleurs et d’améliorer les installations pour la préparation, c’est-à-dire le laminage et le profilage du bois.
La valeur de cet investissement est de 3,5 M$ et les agrandissements réalisés en annexe sud de l’édifice qui donne sur le chemin des Raymond sont de 20 000 pieds carrés, soit une structure de 170 pieds par 120.
Propriétaire et président de l’entreprise Alphonse Lepage inc. qu’il acquise en 2001, Guy Bonneville indiquait que présentement, le volume de marché vers les États-Unis et l’Ontario représentait 50 % du chiffre d’affaires chez Lepage Millwork mais que dans un horizon de cinq ans, il prévoit avoir augmenté les exportations chez ces deux voisins à hauteur de 65 %. La raison qu’il invoque en vue de cette croissance de volume est la reprise de l’économie chez les Américains, qui sortent peu à peu de la crise financière qui a commencé à sévir il y a cinq ans.
Spécialisée en production de portes et fenêtres depuis plus de 50 ans, cette usine produit ses unités scellées sous la marque de commerce « Thermo BSL ». Lors de l’acquisition d’Alphonse Lepage inc., en 2001, le chiffre d’affaires brut était de 9 M$. Aujourd’hui, il est de près de 40 M$. D’ici cinq ans, Guy Bonneville prévoit une croissance de son chiffre d’affaires à 50 M$ et un ajout de personnel qu’il estime entre 40 et 50 travailleurs. Dans le moment, 275 travailleurs sont à l’emploi de Lepage Millwork.
CROISSANCE
La croissance de l’entreprise n’a eu de cesse depuis 2001. Notons la mise en marché et l’exportation vers le marché américain depuis 2003, le développement de nouveaux produits, la maximisation des opérations de production, le renforcement des équipes de vente et de production, l’augmentation de la capacité de production. Mais cette croissance n’a pas été un jardin de roses. Qu’on se souvienne de l’éclatement de la crise immobilière chez nos voisins du sud en 2007, qui a resserré le crédit et ralenti considérablement les mises en chantier, la récession économique de 2008, la volatilité du taux de change qui a élevé le dollar canadien au pair avec le dollar américain, la hausse du cours du pétrole.
La confection de produits haut de gamme permet à l’entreprise de se distinguer. Chaque année, elle lance de nouveaux produits à valeur ajoutée. Le développement de ses produits vise la résidence de luxe ou la rénovation patrimoniale qui favorisent l’intégration de produits de luxe.
Stratégiquement, la direction de l’entreprise tient à développer de nouveaux produits et de nouveaux procédés afin de maintenir son image de marque et sa rentabilité.
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