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«Elysium»: excellent!

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durée 23 août 2013 | 12h04
  • Jo-Annie Lagacé
    Par Jo-Annie Lagacé

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    Rivière-du-Loup - Je déteste les films de science-fiction! C’est ce que je me suis dit lorsque je me suis rendue compte que le film « Elysium » en était un. J’aurais dû allumer quand j’ai vu l’affiche et qu’on annonçait que le film était du même réalisateur que « District 9 ». Mais le destin fait parfois bien les choses puisque « Elysium » se révèle être excellent. Pas juste excellent pour une science-fiction que j’évite habituellement, un excellent film, point.

    On est en 2154. La planète Terre est devenue le déchet de l’humanité avec la maladie, la pollution et la surpopulation. Les mieux nantis ont quitté cette Terre pour Elysium, un lieu idyllique où robots et humains se côtoient quotidiennement. Un lieu où des robots domestiques servent leurs maitrse et où l’ordre règne. Un lieu où chacun possède une machine qui peut régénérer le corps humain et donc où il est possible de vivre des siècles entiers.

    Tout le contraire de la Terre où la misère et la pauvreté déciment le peuple. Où des robots policiers font respecter la loi à la lettre et à la dure. Sur cette Terre, il y a Max. Max qui, jeune enfant, rêvait de partir pour Elysium avec Frey, rencontrée à l’orphelinat. Elysium parait si belle vue de la Terre. On le retrouve plus vieux, employée d’une usine à robots. La vie est dure pour Max qui a un passé de criminel. Alors qu’il mène une vie plus normale, un incident à son travail le pousse à tenter le tout pour le tout afin de se rendre sur Elysium. Et même dans cet univers artificiel où tout devrait être parfait, la corruption pourrit la politique.

    Ce que j’aime de ce film, c’est que, tout en représentant un futur relativement probable, il fait un lien avec ce que se vit quotidiennement sur Terre. Alors qu’on se plait à détester Jodie Foster dans son rôle de Ministre de la Défense pour Elysium, sacrifiant les habitants de la Terre pour le bien-être de ses riches compatriotes et qu’on compatit à la misère endurée par les Terriens, on ne doit pas oublier que chaque jour des gens vivent cette situation quelque part sur la planète. Que des gens se battent pour de l’eau potable, de la nourriture et la liberté. Nous ne sommes pas en 2154 et Elysium n’existe pas, mais la comparaison est facile à faire.

    Finalement, à bien y penser, je ne déteste pas les films de science-fiction. Je n’aime tout simplement pas quand tout ce qui m’est proposé est abstrait et irréel. Quand je peux reconnaitre l’univers qui m’entoure dans l’histoire avec ses qualités et ses défauts et que c’est cohérent, j’apprécie davantage. Bref, une belle leçon d’ouverture d’esprit pour moi, qui a certainement passé droit sur de bons films de science-fiction. Du rattrapage à l’horaire!

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