«Gravité»: bienvenue dans le réalisme de l’espace
Rivière-du-Loup – Époustouflant. À couper le souffle. C’est ce qu’offre le film « Gravité », version française de « Gravity » du réalisateur Alfonso Cuarón sorti en DVD.
La première séquence d’environ 17 minutes est d’une beauté sublime. Vertigineux est le mot qui nous apparait à l’esprit. Les plans de la caméra de l’espace et de la Terre démontrent la virtuosité du réalisateur. Un petit jeu pour vous? Essayer de reconnaitre les continents, les pays, les villes. J’ai obtenu un bon pointage mais ce n’est pas aussi facile que vous le pensez.
L’histoire est assez simple. Lors d’une sortie dans l’espace pour des réparations, la navette spatiale est frappée par une pluie de débris de satellites qui détruit et tue l’équipage à l’exception de deux astronautes, Ryan Stone (Sandra Bullock) et Matt Kowalski (George Clooney). La scène de Bullock attachée à un bras mécanique et qui tourbillonne dans l’espace est étourdissante. Une lutte s’engage pour leur survie et éventuellement leur possible retour sur Terre.
Il existe une belle tension provoquée par l’apesanteur et ses dangers, la peur du vide interstellaire, la solitude et l’instinct de survie. Après tout, ils ont perdu contact avec la Terre et se retrouvent seuls. Le réalisme des images est déconcertant et on se sent presque dans l’espace. C’est terrifiant et j’image que ce film en 3D doit être une expérience magnifique.
Le film est un excellent divertissement. Cependant, la conclusion est un peu exagérée à mon avis. J’ai eu l’impression qu’on oubliait les dernières 80 minutes pour tomber dans la simplicité. On ne doit pas oublier qu’il s’agit de la première sortie en espace du Dr Ryan Stone. Par contre, la dernière scène est symbolique du combat de l’homme depuis la préhistoire. Beau clin d’œil.
Le jeu des acteurs est plus qu’adéquat, ils sont convaincants. Ils se tirent d'ailleurs fort bien d'affaire malgré tout l'appareillage technique, le travail en apesanteur et les costumes encombrants.
BANDE ANNONCE
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