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«Sans arrêt»: le film de tous les suspects

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durée 18 mars 2014 | 05h57
  • Jo-Annie Lagacé
    Par Jo-Annie Lagacé

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    Rivière-du-Loup - L’une des pires craintes, lorsqu’on prend l’avion, c’est de ne pas en revenir. Être à des milliers de mètres dans les airs, à la merci de la température, des ennuis mécaniques et de malades qui croient pouvoir contrôler le destin de quelques centaines de passagers ou même d’une nation entière, c’est quelque chose d’assez angoissant.

    D’autant plus quand on songe aux événements du 11 septembre 2001 ou encore à l’actualité avec ce Boeing 777 de la Malaysia Airlines disparu sans laisser de traces depuis le 8 mars dernier.

    C’est sur ces inquiétudes que s’appuie le film «Sans Arrêt», présentement à l’affiche au Cinéma Princesse. Pour l’ancien agent des forces de l’ordre reconverti en marshall de l’air, Bill Marks (Liam Neeson), prendre l’avion est une véritable torture. Il angoisse et tout le ramène à ses anciens démons ; son deuil de sa fille et son problème d’alcool.

    Alors qu’il supervise un vol vers Londres, il commence à recevoir des messages suspects via un réseau sécurisé. L’auteur des messages est précis : si 15 millions de dollars ne sont pas transférés directement dans son compte en banque, il tuera un passager toutes les 20 minutes. Même s’il croit d’abord à une blague, Bill se rend rapidement compte que la menace est bien réelle et tout en suivant le protocole établi, il tente d’identifier le suspect. Alors que tous les soupçons se tournent vers lui, Bill fait tout en son pouvoir pour protéger la vie des passagers.

    Le film «Sans arrêt», c’est le film de tous les suspects. Le scénario est construit de sorte à nous amener à résoudre l’énigme et à identifier lequel des passagers est coupable. C’est rivé dans son siège qu’on passe près de deux heures à écouter un suspense captivant. Presque à lui seul, Liam Neeson permet au film de se démarquer avec son rôle de Bill Marks, cet homme affligé qu’il joue avec sobriété et sincérité.
     

     

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